Définition de SOUILLURE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : sou-llu-r', ll mouillées, et non souyu-r'

DÉFINITIONS

1
Ce qui souille, ce qui salit. Des vêtements couverts de souillures.
Chez les Juifs, souillures légales, l'impureté contractée soit par quelque maladie, soit par certains accidents.
Vous apprendrez aux enfants d'Israël à se garder de l'impureté, afin qu'ils ne meurent point dans leurs souillures
de Isaac Louis Lemaistre de SACY dans Bible, Lévit. XV, 31
En un sens analogue.
Tu vas parcourir les pays habités par les chrétiens ; il est impossible que tu n'y contractes bien des souillures
de Charles-Louis de Secondat MONTESQUIEU dans Lett. pers. 15
2
Sémantique : Fig. Ce qui est comparé à une souillure, à une tache.
Chaque instant de ma vie est chargé de souillures
de Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE dans Tart. III, 6
Le sang de Jésus-Christ est plus puissant pour laver nos souillures, que notre corruption ne saurait l'être pour en contracter
de Jean-Baptiste MASSILLON dans Carême, Lazare.
Comment ce qui passe par des oreilles impures, ne contracterait-il pas leur souillure ? au contraire, un peuple de bonnes moeurs a des termes propres pour toutes choses
de Jean-Jacques ROUSSEAU dans Ém. IV
Je me conservai pur de toute souillure jusqu'à l'âge où les tempéraments les plus froids et les plus tardifs se développent
de Jean-Jacques ROUSSEAU dans Conf. I
Pour nettoyer les corps infectés de souillures, Je vais mettre mon doigt sur toutes les blessures
de Auguste BARBIER dans Il Pianto.

HISTORIQUE

1
XVIe s.
Ainsi la maison paternelle Ne vous fera brin de souilleure, Mais bien vous la rendrez meilleure
de Clément MAROT dans IV, 185
Les souilleures du peché
de Jean CALVIN dans Instit. 122
Les manicheens .... disoient pourquey fit Dieu l'home de la soillure de le terre, que Latins appellent limum
de BONIVARD dans Amartigenée, p. 92

ÉTYMOLOGIE

1
Souiller.

Synonymes de SOUILLURE

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