Définition de TRANSGRESSION

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE - SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE -

Prononciation : tran-sgrè-sion ; en vers, de quatre syllabes

DÉFINITIONS

1
Action de transgresser.
Où il n'y a point de loi établie, ni de préceptes donnés, on ne saurait accuser personne de transgression
de LA MOTHE LE VAYER dans Vertu des païens, I, Droit de nature.
En se permettant toutes les transgressions qui ne sont pas renfermées dans le précepte
de Jean-Baptiste MASSILLON dans Carême, Fautes légères.
Vous croyez vous tirer d'affaire en disant que Dieu payait son peuple [les Hébreux] comptant, en le punissant temporellement de ses transgressions, et en le récompensant par les biens de la terre quand il était fidèle
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Mél. litt. Lett au pr. de***, 4

HISTORIQUE

1
XIVe s.
De communication politique sont trois especes, et les corrupcions ou transgressions de elles sont en nombre equal
de Nicolas ORESME dans Éth. 245
Prevarication est quelconque transgression de bonne loy
de Nicolas ORESME dans Thèse de MEUNIER.
2
XVe s.
Vous savez la transgression D'Eve et d'Adam comme ils cheïrent
dans Mart. de St Étienne
3
XVIe s.
Il faut qu'il nie quant et quant, que la transgression de la loy n'est point peché
de Jean CALVIN dans Instit. 468
Et les transgressions d'un pecheur miserable
de Philippe DESPORTES dans Oeuvres chrest. XVIII, psal. 51

ÉTYMOLOGIE

1
Provenç. transgressio ; espagn. transgresion ; ital. transgressione ; du lat. transgressionem (voy. TRANSGRESSER).

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

1
TRANSGRESSION. - HIST. Ajoutez : XIIIe s.
Trop firent grant transgression Cil qui l'avoient enfouie [une image]
de GAUTIER DE COINCY dans les Miracles de la sainte Vierge, p. 121, éd. l'abbé Poquet.

Synonymes de TRANSGRESSION

Phonétiquement proche de TRANSGRESSION