Définition de RAUQUE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : rô-k'

DÉFINITIONS

1
Se dit de la voix devenue rude et comme enrouée.
Pouvez-vous endurer que ces rauques cigales Égalent leurs chansons à vos oeuvres royales ?
Sa voix était rauque, tremblante et entrecoupée
Quelle rauque grenouille, au milieu de ses joncs, T'a donné de son art les premières leçons ?
Passé le mois de juin, le rossignol ne chante plus, et il ne lui reste qu'un cri rauque, une sorte de croassement où l'on ne reconnaît point du tout la mélodie de Philomèle
Et poussant vers le ciel un cri rauque et sauvage
Le dialecte bolonais dut la surprendre péniblement ; il n'en est pas de plus rauque dans les pays du Nord
Sémantique : Par extension.
Et les rauques tambours, les sonores cymbales
de André CHÉNIER dans Fragments, Bacchus.
Sémantique : Fig.
Je réponds bien mal, monsieur, aux choses charmantes que vous m'envoyez ; mais, à mon âge, on a la voix un peu rauque

HISTORIQUE

1
XIIIe s.
Ne je ne puis mais haut crier, Car douze mois en l'an sui raus [enrhumé]
de A. DINAUX dans Trouvères artésiens, p. 122

ÉTYMOLOGIE

1
Berry, rauche, enroué ; génev. rouche, enrouement ; prov. rauc, rauch ; cat. ronc ; espagn. ronco ; port. rouco ; ital. rauco ; du lat. raucus ; comparez le sanscr. ru, faire du bruit.

Synonymes de RAUQUE

Termes proches de RAUQUE

Phonétiquement proche de RAUQUE