Définition de PROROGER

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : pro-ro-jé. Le g prend un e devant a et o : prorogeant, prorogeons

DÉFINITIONS

1
Prolonger le temps pris ou donne pour une chose. Proroger un terme.
Ceux qui avaient une fois obtenu le département d'une province restaient souvent dans cette province durant plusieurs années, non qu'on leur prorogeât ce département, mais parce qu'on ne leur envoyait point de successeur
de BOUCHAUD dans Instit. Mém. sc. mor. et pol. t. V, p, 372
2
Sémantique : Terme de législation politique. Prononcer la prorogation d'une assemblée.
Qu'il n'y avait plus de parlement, parce qu'il avait été prorogé plus d'un an contre les lois
Un gouverneur y convoque [dans les colonies anglaises], y proroge, y termine les assemblées
Remettre à un autre jour. Proroger la séance.
3
Se proroger, Nature : v. réfl. Prononcer sa propre prorogation.
S'il [le corps législatif] avait droit de se proroger lui-même, il pourrait arriver qu'il ne se prorogerait jamais

HISTORIQUE

1
XIVe s.
Li rois cel soir envoie, sanz proroguer termine, à la porte son frere tromper celle busine [faire sonner cette trompette]
dans Girart de Ross. V. 2795
2
XVIe s.
Le pape ne peut proroger le temps donné aux executeurs de testamens pour faire l'execution d'iceux
de P. PITHOU dans 24

ÉTYMOLOGIE

1
Prov. et espagn. prorogar ; ital. prorogare ; du lat. prorogare, de pro, en avant, et rogare, proposer, demander (voy. ROGATIONS).

Synonymes de PROROGER

Termes proches de PROROGER