Définition de MENTERIE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : man-te-rie

DÉFINITIONS

1
Synonyme familier de mensonge.
Je n'ai point tant d'esprit pour tant de menterie, Je ne puis m'adonner à la cajolerie
de Abbé Mathurin RÉGNIER dans Sat. III
J'appelle rêveries Ce qu'en d'autres qu'un maître on nomme menteries
de Pierre CORNEILLE dans Menteur, I, 6
Je vous prie de lui pardonner tout ce qu'il avouera naïvement, mais jamais une menterie
de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de SÉVIGNÉ dans 301
Dieu merci, il ne m'a point encore attrapé en menterie, et je lui en dis pourtant très bien tous les jours
de Florent Carton, sieur d'Ancourt, dit DANCOURT dans Foire de Besons, sc. 20
Mensonge léger ou badin, sans conséquence. Madame, vous pourrez bien me ramener, n'est-il pas vrai ? - Pardonnez-moi, madame, car il faut que je passe chez Mme du Puy-du-Fou.
Menterie, j'y avais déjà été
de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de SÉVIGNÉ dans 3 avr. 1671
Là il n'y a point de poésie où il n'y a pas de menterie
de François René CHATEAUBRIAND dans Génie, II, I, 5

HISTORIQUE

1
XVe s.
À Dieu et aux gens detestable Est menterie
de Alain CHARTIER dans dans le Dict. de DOCHEZ.
2
XVIe s.
Au lieu desquels entrerent flaterie, Deception, trahison, menterie
de Clément MAROT dans IV, 18
Mon ame de sa complexion refuyt la menterie
de Michel de MONTAIGNE dans III, 52

ÉTYMOLOGIE

1
Mentir.

Synonymes de MENTERIE

Termes proches de MENTERIE

Phonétiquement proche de MENTERIE