Définition de TROMPERIE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : tron-pe-rie

DÉFINITIONS

1
Action de tromper.
N'est-ce pas une erreur sérieuse et délibérée, une tromperie de bonne foi faite à soi-même par soi-même ?
Dans l'amour, la tromperie va presque toujours plus loin que la méfiance
de François, duc de LA ROCHEFOUCAULD dans Première pens. 114
L'autre [le renard] était passé maître en fait de tromperie
2
Illusion.
Les riches de la terre, qui, durant cette vie, jouissant de la tromperie d'un songe agréable, s'imaginent avoir de grands biens
Tremblez dès à présent à la tromperie de vos passions, aux belles couleurs dont elles parent vos vices secrets

HISTORIQUE

1
XIVe s.
Se Bertran du Guesclin à la chiere hardie Les venoit assaillir avec sa compagnie, On nous aroit joué d'une grant tromperie
dans Guesclin. 142
2
XVe s.
Vous en estes ung fin droit maistre.... Par ma foy, mais de tromperie
dans Patelin, v. 45
3
XVIe s.
Je ne refuse point de soffrir pour ceste tromperie tous telz tourmens que tu voudras
de Jacques AMYOT dans Brut. 61
La tromperie [action de se tromper] n'est pas de tel interest, de trouver les ennemis par effect plus foibles qu'on n'avoit espéré, que de les trouver à la verité bien forts, aprez les avoir jugez foibles par reputation
de Michel de MONTAIGNE dans III, 167

ÉTYMOLOGIE

1
Tromper.

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