Définition de COQUETER
Prononciation : ko-ke-té. Le t se double quand la syllabe qui suit est muette : je coquette ; je coquetterai
DÉFINITIONS
1
Faire des coquetteries.J'aimerais mieux qu'elle coquetât avec M. de Vardes
de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de SÉVIGNÉ dans 369
Je coquette fort peu, c'est mon moindre talent
Car notre ami très cher aura Toujours vol pour la mijaurée, Collet très bien tiré, perruque bien poudrée, Et toujours il coquettera
de CHAUL. dans à M. Sonning.
Ils ont en ce pays de quoi se contenter ; Car les femmes y sont faites à coqueter
Ève aima mieux, pour s'en faire conter, Prêter l'oreille aux fleurettes du diable Que d'être femme et ne pas coqueter
de SARRAZIN dans Poésies, dans RICHELET
Si.... Bien moins pour son plaisir que pour t'inquiéter, Au fond peu vicieuse, elle aime à coqueter
de Nicolas BOILEAU-DESPRÉAUX dans Sat. X
Il se conjugue avec l'auxiliaire avoir.
ÉTYMOLOGIE
1
Coquet 1. Coqueter, dans le XVIe siècle, avait le sens de crier comme le coq.À cet instant il ouyt jetter une grande risée de cachin coquetant à gueule ouverte, d'ond estimant qu'il y eust là à l'entour quelque personne cachée qui, en riant ainsi, se moquast de sa cheute
dans Roman d'Alector, p. 93, dans LACURNE
Les poules coquetans ou, si vous voulez qu'ainsi je le die, caquetans ensemble
Coqueter des coqs et poulles qui est le langage dont ils nous rompent la teste, quand ils s'entrefont l'amour et dont nous avons formé par une belle métaphore caquetter, lorsque quelques babillards nous repaissent de parolles vaines