Définition de CONFITURE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE - SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE -

Prononciation : kon-fi-tu-r'

DÉFINITIONS

1
On l'emploie souvent au pluriel. Fruits entiers ou coupés par morceaux, qu'on met cuire avec du sucre ou du sirop pendant plus ou moins de temps, et qui se transforment en une sorte de marmelade ou compote. Confitures de groseilles, de prunes.
Un jeune Grec, fort affable, m'offrit des confitures
de François René CHATEAUBRIAND dans Itinéraire, 44

HISTORIQUE

1
XIIIe s.
Siros confis de douce confiture, De quatre herbes pleines de sanité, Chanson à la Vierge
de MÄTZNER dans p. 67
2
XVe s.
Il bouta sa teste au trou du retrait où il fut bien encensé, Dieu le sait, de la confiture de leans
de LOUIS XI dans Nouv. LXXII
M'a apporté herbes à faire la confiture de l'onguent dont le bon roi mehaingné, du quel sang vous estes issu, sera gary
dans Perceforest, t. VI, f° 117
3
XVIe s.
Strabo dit que les Juifs, pour la confiture [embaumement] de leurs corps, souloient user de bitume
de Ambroise PARÉ dans Mumie, 2
Confitures de cerises
de Ambroise PARÉ dans XX, 31
Ses confitures ne cederont aux plus precieuses de celles qu'on fait es grosses villes
de Olivier DE SERRES dans 843

ÉTYMOLOGIE

1
Confit 1.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

1
CONFITURE. Ajoutez :
2
Sémantique : Fig.
Nous mangeons du sucre et des confitures quand nous nous ramentevons nos amis qui se portent bien
de François de MALHERBE dans Lexique, éd. L. Lalanne.
3
Homme à confitures, homme qui a besoin de reprendre des forces, de se réconforter.
Nous avons le coeur bon, et, dans nos aventures, Nous ne fûmes jamais hommes à confitures
de Pierre CORNEILLE dans Lexique, éd. Marty-Laveaux.

Synonymes de CONFITURE

Termes proches de CONFITURE