L'oeuvre Mélicerte de Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE
Ecrit par Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE
Date : 1666
Citations de "Mélicerte"
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Utilisé pour le mot | Citation |
AIMER | Pourquoi me chasses-tu ? Pourquoi fuis-tu mes pas ? - Tu me plais loin de moi. - Je m'aime où tu n'es pas |
AMOUR | L'aimes-tu d'une amour qui soit si violente ? |
ARME | Et ses tendres propos me font rendre les armes |
ARRIÈRE | Parle et mets ces mines en arrière [défais-toi de ces mines] |
AVANCÉ, ÉE | Me tiendrez-vous au moins la parole avancée ? |
BOUT | Vous saurez tout cela tantôt de bout en bout |
BRILLANT, ANTE | Comme par son esprit et ses autres brillants Il rompt l'ordre commun et devance le temps |
BUT | Nos voeux à même but aspirent |
CE | Vous le voyez, mon coeur, ce que c'est que d'aimer |
CE | Certes, c'est pour en rire, et tu peux me le rendre |
CHANGER | Et des rois les plus grands m'offrît-on le pouvoir, Je n'y changerais pas le bien de vous avoir |
CHOIX | Le choix d'elle et de vous [entre elle et vous] est assez inégal |
COUVERT, ERTE | Mais, tenons, s'il se peut, notre douleur couverte |
DANS | Non, ne descendez point dans ces humilités |
DÉCHARGER | Il brûle de parler bien plus que nous d'entendre ; Sa nouvelle lui pèse, il veut s'en décharger |
DÉFENSE | La défense, j'ai peur, sera trop tard venue |
DESTINÉE | Cette charmante mère, avant sa destinée [mort] |
DEVANCER | Il rompt l'ordre commun et devance le temps |
DIFFÉRENCE | Il est vrai, d'elle à vous je sais la différence |
DIRE | Et l'on dirait d'un tas de mouches reluisantes Qui suivent en tous lieux un doux rayon de miel |
DISPUTER | Je suis un pauvre pâtre, et ce m'est trop de gloire Que deux nymphes d'un sang le plus haut du pays Disputent à se faire un époux de mon fils |
ÉCART | Et celle qu'à l'écart laissera cet arrêt |
EMPOISONNER | Ne m'empoisonnez pas vos bienfaits les plus doux |
ENTRER | C'est que tu n'entres point dans tous les mouvements D'un coeur, hélas rempli de tendres sentiments |
ÊTRE | Et ne l'écouter pas est le faire enrager |
ÊTRE | Et deux ans, dans le sexe, est une grande avance |
FAÇON | Que de sottes façons et que de badinages ! |
FEU, FEUE | Je tiens de feu ma femme, et je me sens comme elle Pour les désirs d'autrui beaucoup d'humanité |
FEU, FEUE | Et l'on dit qu'autrefois feu Bélise, sa mère.... |
FOUET | Ou je vais lui donner le fouet tout devant vous |
FRAÎCHEMENT | Il tient quelque moineau qu'il a pris fraîchement |
GUEUSERIE | Et la fête de Pan parmi nous si chérie Auprès de ce spectacle est une gueuserie |
HAUT, AUTE | ....Vous ne saurez pas qu'avec magnificence Le roi vient honorer Tempé de sa présence, Qu'il entra dans Larisse hier sur le haut du jour, Qu'à l'aise je le vis avec toute sa cour |
HUMILITÉ | Non, ne descendez pas dans ces humilités, Et laissez-nous juger ce que vous méritez |
JOUER | Que veut dire ceci ? nous nous jouons, je crois |
LUI | Mais il [l'amour] traîne après lui des troubles effroyables |
MAÎTRE | Que vous avez l'air tendre, Et qu'en maître déjà vous savez vous y prendre ! |
MAÎTRE | Dans toute sa personne il a je ne sais quoi Qui d'abord fait juger que c'est un maître roi |
METTRE | De grâce, parle, et mets ces mines en arrière |
METTRE | Je me veux mettre un peu sur l'homme d'importance, Et jouir quelque temps de votre impatience |
MOUVEMENT | S'il s'attache à me voir et me veut quelque bien, C'est de son mouvement, je ne l'y force en rien |
NOUVELLE | Il brûle de parler, bien plus que nous d'entendre ; Sa nouvelle lui pèse, il veut s'en décharger ; Et ne l'écouter pas est le faire enrager |
OUVERTURE | Je m'en vais trouver Mopse, et lui faire ouverture De l'amour que sa nièce et toi vous vous portez |
PARLER | Il brûle de parler, bien plus que nous d'entendre |
PARTAGER | Ne faites point languir deux amants davantage, Et nous dites quel sort votre coeur nous partage |
PEU | Pour mériter ce sort, je suis trop peu de chose |
PEUR | La défense, j'ai peur, sera trop tard venue |
PLACE | Et qui des rois, hélas ! heureux petit moineau, Ne voudrait être en votre place ! |
PRÉTENDRE | Ces deux nymphes, Mirtil, à la fois te prétendent |
QUE | N'allez point présenter un espoir à mon coeur, Qu'il recevrait peut-être avec trop de douceur |
RENTRER | Pour rentrer au devoir, je change de langage |
ROMPRE | Il rompt l'ordre commun, et devance le temps |
SUR | Mais, puisque sur le fier vous vous tenez si bien, Je garde ma nouvelle, et ne veux dire rien |
TENIR | Et c'est de Lycarsis qu'elle tient la nouvelle ? |
TENIR | Je tiens de feu ma femme ; et je me sens, comme elle, Pour les désirs d'autrui beaucoup d'humanité |
TENIR | Mais, puisque sur le fier vous vous tenez si bien, Je garde ma nouvelle, et ne veux dire rien |
TRAITEMENT | Acanthe a du mérite, et t'aime tendrement : D'où vient que tu lui fais un si dur traitement ? |
UN, UNE | Mais, en faisant refus de répondre à nos voeux, Au lieu d'une [nymphe], Myrtil, vous en outragez deux |
UN, UNE | Je suis un pauvre pâtre ; et ce m'est trop de gloire Que deux nymphes d'un rang le plus haut du pays Disputent à se faire un époux de mon fils |
UN, UNE | Le moyen de choisir de deux grandes beautés Égales en naissance et rares qualités ! Rejeter l'une ou l'autre est un crime effroyable |
UN, UNE | Vous n'aurez l'un ni l'autre aucun lieu de vous plaindre |
UN, UNE | Et qui parle le mieux de l'un et l'autre ouvrage |
VOUS | Ah ! que pour ses enfants un père a de faiblesse ! Peut-on rien refuser à leurs mots de tendresse ? Et ne se sent-on pas certains mouvements doux, Quand on vient à songer que cela sort de vous ? |
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