Définition de USURAIRE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : u-zu-rê-r'

DÉFINITIONS

1
Où il y a de l'usure.
Il [Escobar] a fourni une méthode générale pour toutes sortes de personnes, si facile qu'elle ne consiste que dans l'usage de certaines paroles qu'il faut prononcer en prêtant son argent, ensuite desquelles on peut en prendre du profit, sans craindre qu'il soit usuraire
Le denier six est si usuraire que je ne crois pas qu'un notaire en voulût faire un contrat
On ne veut point interrompre des profits manifestement usuraires
de Jean-Baptiste MASSILLON dans Carême, Confession.
N'y a-t-il que le prix de l'argent qui puisse être usuraire ? celui de toute autre marchandise ne peut-il pas l'être également ?
de Etienne Bonnot de CONDILLAC dans Comm. gouv. I, 18

HISTORIQUE

1
XIVe s.
En imposant [alléguant] le cas estre usuraire
dans Ordonn. des rois, t. VII, p. 545
En ung contraict usuraire, cellui qui preste quiert que ung denier engendre ung autre, qui est contre nature
dans le Songe du vergier, I, 173
2
XVIe s.
Leur grand pere mourut bancquier, bulliste et usuraire à Lyon
de Vincent CARLOIX dans IX, 3
Si la rente estoit constituée au denier dix, elle seroit reductible ; si au dessous du denier dix, usuraire
de Antoine LOYSEL dans 513

ÉTYMOLOGIE

1
Provenç. usurari ; espagn. et ital. usurario ; du lat. usurarius, de usura, usure.

Termes proches de USURAIRE