Définition de SATIRIQUE

DÉFINITIONS - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : sa-ti-ri-k'

DÉFINITIONS

1
Qui appartient à la satire, qui tient de la satire. Poésie satirique. Trait satirique.
L'aristocratie est le gouvernement qui proscrit le plus les ouvrages satiriques
de Michel de MONTAIGNE dans Esp. XII, 13
2
Enclin, porté à la satire, à la médisance.
Son humeur satirique [de Célimène] est sans cesse nourrie Par le coupable encens de votre flatterie
de Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE dans Mis. II, 5
Rien n'échappait à sa liberté satirique [de Diogène]
de François de Salignac de La Mothe FÉNELON dans Diog.
Une femme satirique ressemble à Méduse et à Scylla, deux beautés changées en monstres
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Louis XIV, Écrivains, Deshoulières.
Vous le rendrez [un enfant] méchant et satirique
de Jean-Jacques ROUSSEAU dans Ém. IV
Une autre preuve moins équivoque du caractère satirique de Racine, c'est l'épigramme qu'il fit contre le Sésostris de Longepierre
de Jean Le Rond D'ALEMBERT dans Éloges, Despréaux.
3
Qui compose des satires.
Monseigneur, il faut que je vive, disait un malheureux auteur satirique au ministre qui lui reprochait l'infamie de ce métier : Je n'en vois pas la nécessité, lui repartit l'homme en place
de Jean-Jacques ROUSSEAU dans Ém. III
Nature : Substantivement.
Nous autres satiriques, Propres à relever les sottises du temps, Nous sommes un peu nés pour être mécontents
de Nicolas BOILEAU-DESPRÉAUX dans Épît. VIII
Pascal, le premier des satiriques français, car Despréaux ne fut que le second, était intimement lié avec ces illustres et dangereux solitaires [de Port-Royal]
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Louis XIV, 37

ÉTYMOLOGIE

1
Satire.

Synonymes de SATIRIQUE

Termes proches de SATIRIQUE

Phonétiquement proche de SATIRIQUE