Définition de ROME

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : ro-m'

DÉFINITIONS

1
Nom de la ville d'Italie qui conquit le monde ancien, fonda le plus grand des empires et devint la capitale de la catholicité.
Que Jérusalem serait réprouvée et Rome admise
de Blaise PASCAL dans Pens. XXI, éd. HAVET
Jésus.... détruisant et le culte de Moïse dans Jérusalem, qui en était le centre, dont il fait sa première église, et le culte des idoles dans Rome, qui en était le centre, et dont il fait sa principale église
de Blaise PASCAL dans ib. XVIII, 11
2
Rome chef-lieu du catholicisme est prise quelquefois pour lui, comme Genève est prise pour le calvinisme. Rome a parlé, la cause est jugée.
Si mes Lettres sont condamnées à Rome, ce que j'y condamne est condamné dans le ciel
de Blaise PASCAL dans Pens. XXIV, 66 bis
Je ne décide point entre Genève et Rome
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Henr. II
3
Rome figure dans quelques locutions proverbiales. Tout chemin mène à Rome. Jamais homme ni cheval n'amenda d'aller à Rome.
Vous êtes amendé du voyage de Rome, Et votre âme.... Fait mentir le proverbe
de Pierre CORNEILLE dans Suite du Ment. I, 1
N'a pas longtemps de Rome revenait Certain cadet qui n'y profita guère
de Jean de LA FONTAINE dans Coc.
Je l'irai dire à Rome, se dit d'une chose singulière, extraordinaire, qui ne se voit pas.
Si l'on en peut voir un plus fou, je l'irai dire à Rome
de Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE dans Bourg. gent. V, 7
Faire Rome, s'est dit des hommes d'affaires qui se chargeaient de payements à faire à Rome.
Un banquier qui fait Rome ici pour six testons
de Abbé Mathurin RÉGNIER dans Sat. X

HISTORIQUE

1
XVIe s.
Le loup alla à Rome, et y laissa de son poil et rien de ses coustumes
de Randle COTGRAVE dans
Qui langue a à Rome va
de ID. dans

ÉTYMOLOGIE

1
Lat. Roma.

Phonétiquement proche de ROME