Définition de LARMOYER

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : lar-mo-ié ; quelques-uns disent larmoi-ié. Il se conjugue comme employer

DÉFINITIONS

1
Jeter des larmes. Les yeux larmoient dans la rougeole.
Adieu, restaurateur de Troie ; Peu s'en faut que je ne larmoie
de Paul SCARRON dans Virg. III
Par passe-temps un cardinal oyoit Lire les vers de Psyché, comédie ; Et, les oyant, pleuroit et larmoyoit
de Jean-Baptiste ROUSSEAU dans Épigr. I, 8
Il se conjugue avec l'auxiliaire avoir.

HISTORIQUE

1
XIIe s.
Oit le [l'entend] la dame, si prist à larmoier : Biax fix, dist-ele, ci a grant destorbier
dans Raoul de C. 46
2
XIIIe s.
Quant li baron le voient, chascuns de doel lermie
dans Ch. d'Ant. II, 749
Que te vaut donc le corrocier, Le lermoier et le groucier ?
dans la Rose, 6874
3
XVe s.
Si je ploure après, ou larmoi, Il m'est avis, il n'en fait cure
de Jean FROISSART dans Le dit dou florin.
4
XVIe s.
Ces poetes et joueurs de lyre larmoyans et plaintifs
de Jacques AMYOT dans Numa, 8
Alors respondit le bon vieillard en larmoyant : Mon enfant, Dieu t'en doint la grace !
dans le Loyal serviteur, I

ÉTYMOLOGIE

1
Provenç. lagrimejar ; catal. llacrimejar ; du latin lacryma, larme, avec la terminaison verbale oyer, ejar.

Synonymes de LARMOYER

Termes proches de LARMOYER