Définition de INFIRME

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : in-fir-m'

DÉFINITIONS

1
Qui n'est pas ferme, solide, résistant.
L'esprit est prompt et la chair infirme
de Blaise PASCAL dans Myst. de Jésus, I, éd. FAUGÈRE.
L'homme est assurément trop infirme pour....
de Blaise PASCAL dans ib. dans COUSIN
Nature : Substantivement.
Donner le lait aux infirmes et le pain aux forts
2
Qui est sujet à des infirmités, ou qui a présentement quelque infirmité. Vieillesse infirme.
Me voyant infirme et malade comme je le suis, je veux me faire un gendre et des alliés médecins
Elle n'a plus pensé qu'à accomplir son temps de pénitence, et n'a pas même voulu souhaiter d'être moins infirme
À l'indigence infirme ouvrir de doux hospices
de LEMIERRE dans Charlemagne II, 1
Nature : nm et f C'est un infirme. Une vieille infirme.
Les chambres des pauvres infirmes, les lits non de repos et de sommeil, mais d'inquiétudes et de veilles laborieuses
Dire merveilles de sa santé devant des infirmes

HISTORIQUE

1
XIe s.
Tut soie anferm [bien que je sois infirme], si m' pais [nourris-moi] pur sue amor [pour l'amour de Dieu]
dans St Alexis, XLIV
2
XIIe s.
Et si [le Christ] atempra sa clarteit as oylz [aux yeux] qui estoient emfarm
de ST BERN. dans 526
3
XIIIe s.
Nus hons n'i vient, tant soit enfers, Que maintenant gariz ne fust
dans Ren. t. II, p. 115
Tant est fox [fou] de pesme [très mauvaise] nature, Que plus li est doctrine sure [aigre] Que ne soit à l'enferm le pain
dans le Reclus de Molliens, dans RAYNOUARD, à eferm
4
XIVe s.
Ceux qui sont malades et enfermes
5
XVe s.
Doivent les parens.... faire comme le bon medecin qui desire la garison de son enferme
6
XVIe s.
Par succession de temps nous avons repris l'i latin ; car nous disons aujourd'hui infirme, infirmité

ÉTYMOLOGIE

1
Provenç. eferm, enferm ; espagn. enfermo ; ital. infermo ; du lat. infirmus, de in.... 1, et firmus, ferme.

Synonymes de INFIRME

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