L'oeuvre Voyage en Amérique de François René CHATEAUBRIAND
Ecrit par François René CHATEAUBRIAND
Date : 1827
Citations de "Voyage en Amérique"
Pages 1
Utilisé pour le mot | Citation |
ACHILLÉE | Les plantes à fleurs sont innombrables [en Amérique] : le lis du Canada, l'achillée rose, le dahlia.... |
AGAVÉ | L'agavé vivipare s'élevait plus haut dans les criques salées, et présentait une forêt d'herbes de trente pieds perpendiculaires |
ALCÉE | Nous traversâmes une prairie semée d'alcées à panaches roses |
ANGLICISER | Il y a des variétés dans les bisons, ou, si l'on veut, dans les buffaloes, mot espagnol anglicisé |
ANNOTATION | Je donne le manuscrit tel que je le trouve, tantôt sous la forme d'un récit, tantôt sous celle d'un journal, quelquefois en lettres ou en simples annotations |
APPEL | Je vais faire le recensement de l'Amérique septentrionale : beaucoup de tribus manqueront à l'appel |
ARRIÈRE-TRAIN | Les bisons tiennent de l'hippopotame ou du rhinocéros par la queue et la peau de l'arrière-train |
ASPIRÉ, ÉE | La langue de l'Iroquois, presque toute aspirée, étonnait l'oreille |
ASSOMMOIR | Debout sur la chaussée, un assommoir à la main, les chasseurs [du castor] sont attentifs |
AVANT | Un autre [sauvage] ne veut pas que l'affaire soit décidée [le coup décisif aux osselets], avant qu'il ait jeté un morceau de petun dans le fleuve |
AVANT-TRAIN | Les sauvages tirent ce char [des bagages] à l'aide d'une double bande de cuir dont les bouts sont liés à l'avant-train du traîneau |
BÂTISSE | La neige bouche en dehors les vides de la bâtisse [du castor] |
BAUMIER | . Nous traversâmes quelques petits bois de baumiers et de cèdres de la Virginie |
BEAUPRÉ | Quoique nous n'eussions point de chaloupe dehors, je me jetai du mât de beaupré dans la mer |
BELLIS | Les sauvages emploient le bellis du Canada contre la gangrène |
BILL | M. britannique de porter des secours aux Américains |
BOTANIQUE | Nos recherches botaniques ne furent pas heureuses ; les plantes étaient peu variées |
BOUCANER | Après l'avoir fait boucaner à la fumée [la chair de castor], les sauvages la mangent, lorsque les vivres viennent à leur manquer |
BRANCHU, UE | Les canards branchus, les linottes bleues brillent dans la verdure des arbres |
CABAS | Je sautai dehors de ce cabas [lit commun] hospitalier, maudissant cordialement les bons usages de nos aïeux |
CAÏMAN | Cette rivière [dans les Florides] était remplie de caïmans |
CALEBASSE | On boit dans de grandes calebasses le suc de l'érable |
CAPSULE | Les plantes à coton du pays, renversant leurs capsules épanouies, ressemblaient à des rosiers blancs |
CARCAJOU | Le carcajou est une espèce de tigre et de grand chat |
CASSER | La peur casse les jambes à l'homme ; pourquoi ne briserait-elle pas bien les ailes à l'oiseau ? |
CASSINE | On boit dans de grandes calebasses une préparation de cassine |
CASTILLE | Il faut ranger dans cette espèce [de jeux] les joutes, les castilles, les pas d'armes |
CHANCEUX, EUSE | Je quittai les bords de la rivière pour les côtés du lac, et je ne fus pas plus chanceux [dans mes recherches botaniques] |
CHANTER | J'ai raconté comment la mère indienne porte ses enfants, comment elle leur chante, comment elle les pare |
CHÊNE | Les chênes-saules dont la rivière était bordée y répandaient l'ombre |
CLASSIQUE | L'algonquin est la langue classique du désert |
CLORE | Lorsque le jour allait clore |
COMPOSITION | Le meurtre chez les Francs se rachetait par une composition pécuniaire |
CONGELABLE | Ces réservoirs d'eau [étangs qui ne gèlent jamais dans le Haut-Canada] non congelables sont souvent formés par les castors eux-mêmes |
CONJOINT, OINTE | Les conjoints se placent au centre des deux cercles [d'invités] |
CONSOMPTION | L'homme attaqué dépérit, et, au bout de quelques mois, meurt de consomption |
CORRECTIONNELLEMENT | Si un castor est surpris en maraude sur le territoire d'une tribu qui n'est pas la sienne, il est conduit devant le chef de cette tribu et puni correctionnellement |
COUCOU | L'oiseau nommé coucou des Canaries répétait son chant monotone |
COUPER | Avec la seconde écorce du sassafras, ils [les sauvages] coupent les fièvres |
CRÉDIT | Les sauvages, pendant l'été, mettent leurs chiens en pension, à crédit, chez des gardiens |
CRÉPI | La neige bouche en dehors les vides de la bâtisse [du castor] et lui sert de ravalement ou de crépi |
DAHLIA | Les plantes à fleurs sont sans nombre [en Amérique] ; l'achillée rose, le dahlia, l'hellénie d'automne, etc. |
DANDINER | Les oiseaux s'avancent en dandinant vers le fûté quadrupède [renard] |
DÉBARRAS | Si je m'étais noyé, le bon débarras pour moi et pour les autres |
DÉBOUCHÉ | On tend les trappes pour les loups à l'entrée des passes, au débouché d'un fourré |
DÉFALQUER | À mesure que l'on prend des points [au jeu d'osselets], on en défalque autant sur la partie de l'adversaire |
DÉJETÉ, ÉE | Sur la côte orientale [du lac Supérieur] on ne voit que des forêts d'érables rachitiques et déjetés |
DÉMONTER | Le grand jongleur se frappe les cuisses, se démonte le visage, hurle.... |
DÉNONCER | La guerre se dénonce d'une manière extraordinaire et terrible |
DERRIÈRE | Le canard s'assied sur son derrière et remue doucement la queue |
DÉSAPPOINTEMENT | Mon désappointement politique me donna sans doute l'humeur qui me fit écrire la note satirique contre les quakers |
DIONÉE | En retournant à notre camp, nous traversâmes un ruisseau tout bordé de dionées |
DRAGUE | La drague, dans quelques ruisseaux affluents du Mississipi, amène de grandes huîtres à perles |
DUEL | Le huron a un duel comme le grec, et deux premières personnes plurielles et duelles |
EAU | La drague, dans quelques ruisseaux [affluents du Mississipi], amène de grandes huîtres à perles, mais dont l'eau n'est pas belle |
ÉBATTEMENT | Les familles sortent de leurs villages pour prendre part à ces ébattements [des noces] |
ÉCLATÉ, ÉE | Dans un trou garni de cannes éclatées, on jette le maïs et la folle avoine |
ÉCORCHEMENT | L'écorchement des castors se fait en commun après la chasse |
ÉMÉTIQUE | La racine de sang appartient à une espèce de plantain ; elle distille une liqueur rouge, violent émétique |
ENGUIRLANDER | La vue est arrêtée par une île couverte d'un bois d'ormes enguirlandés de lianes et de vigne vierge |
ÉQUARRIR | C'est l'instrument [la mâchoire] avec lequel le castor coupe les arbres, équarrit leurs troncs |
ESCARPER | Le chemin s'escarpe, les arbres deviennent rares |
ÉTENDU, UE | Cette séve [de l'érable] étendue dans l'eau de fontaine offre une liqueur fraîche pendant la chaleur de l'été |
ÉTRANGLEMENT | La fille aînée de la femme-chef ordonna l'étranglement de douze enfants |
EXTIRPER | Les Muscogulges s'emparèrent de la Floride après en avoir extirpé les Yamases |
FACTORERIE ou FACTORIE | Des compagnies de commerçants placèrent des factoreries au milieu des déserts |
FÉDÉRALISME | Le fédéralisme était une des formes politiques les plus communes employées par les sauvages |
FÉMINISER | [Dans la langue huronne] En disant d'une femme qu'elle est un homme, on féminise le mot homme |
FEMME | Le castor est jaloux, et tue quelquefois sa femme pour cause ou soupçon d'infidélité |
FESTOYANT ou FÊTOYANT | Ce repas [de l'ours] dure huit ou dix heures ; les festoyants en sortent dans un état affreux |
FILER | Le Mississipi est sujet à deux inondations ; le courant du fleuve file alors cinq milles à l'heure |
FIN | Lorsqu'on aperçoit les trappes tombées, on court aux fins de la bête ; un loup ou un renard, les reins à moitié cassés, montre aux chasseurs ses dents blanches |
FOLÂTRERIE | Souvent aussi les loups chassent pour leur propre compte ; trois d'entre eux amusent une vache par leurs folâtreries ; tandis que, naïvement attentive.... |
FOURCHE | Nous plaçâmes horizontalement dans la fourche de ces piquets une longue perche |
FRACTURE | Dans cette espèce de grande fracture [des monts Apalaches] on aperçoit des sentiers qui serpentent au milieu des précipices avec les torrents |
FUTÉ, ÉE | Les oiseaux s'avancent en dandinant vers le futé quadrupède [le renard], qui affecte autant de bêtise qu'ils en montrent |
GUILLOCHÉ, ÉE | ....Les plus charmants de tous ces arbres, les papayas ; leur tronc droit, grisâtre et guilloché soutient une touffe de longues feuilles à côtes |
HARMONIE | Les bruits ont éveillé les bruits, la forêt est tout harmonie ; est-ce les sons graves de l'orgue que j'entends ? |
HOMOGÉNÉITÉ | Cette émigration étrangère, qui coule sans cesse dans leur population de toutes les parties de l'Europe, ne détruira-t-elle pas à la longue l'homogénéité de leur race [États-Unis] ? |
INCISER | On [le castor] n'incise point l'arbre du côté de la terre, mais du côté de l'eau, pour qu'il tombe sur le courant |
INCLURE | [Dans la langue huronne] il est général, à quelques exceptions près, que l'objet du verbe, lorsqu'il n'est pas un nom propre, s'inclut dans le verbe même, et ne fait plus qu'un seul mot |
JEU | Il est trop vrai que la température de telle ou telle région peut être un obstacle au jeu et à la marche du gouvernement populaire |
JUGULAIRE | Au moment où la bête lancée passe sous l'arbre fatal, le carcajou tombe sur elle, et cherche à lui couper avec les dents la veine jugulaire |
LONGITUDINAL, ALE | Tous les guerriers se barbouillent de noir et de rouge.... ceux-ci se font des barres longitudinales ou transversales sur les joues, ceux-là.... |
MAIN | Au jeu des osselets, deux joueurs seuls tiennent la main ; le reste des joueurs parie pour ou contre |
MANCHETTE | Un petit Français, poudré et frisé comme autrefois.... jabot et manchettes de mousseline, raclait un violon de poche, et faisait danser Madelon Friquet à ces Iroquois |
MANDATAIRE | Quelque chose de silencieux enveloppe les actions de Washington ; il agit avec lenteur ; on dirait qu'il se sent le mandataire de l'avenir, et qu'il craint de le compromettre |
MARAUDE | Si un castor est surpris en maraude sur le territoire d'une tribu qui n'est pas la sienne, il est conduit devant le chef de cette tribu |
MARQUEUR | Au jeu des osselets, deux joueurs seuls tiennent la main ; le reste des joueurs parie pour ou contre ; les deux adversaires ont chacun leur marqueur |
MASCULINISER | [Dans la langue huronne] en disant d'un lâche qu'il est une femme, on masculinise le mot femme |
MATOISERIE | Quelquefois les piéges sont détendus sans que le gibier y soit resté ; cet accident est l'effet de la matoiserie des renards : ils attaquent l'amorce en avançant la patte par le côté de la planche, au lieu de s'engager sous la trappe |
MÉNAGER | Dans le plancher du portique est ménagée une trappe par laquelle les castors descendent au bain |
MERCANTILLE | Je ne désespérais pas de vaincre en Angleterre la résistance que m'opposait l'homme d'État qui vient de mourir [Canning], résistance qui tenait moins à lui qu'à la mercantille fort mal entendue de sa nation |
MIS, MISE | Les quenouilles de maïs, mises bouillir dans de l'eau de fontaine, sont retirées à moitié cuites |
MUÉ, ÉE | Alors que les couleurs de l'aurore, muées du rose au pourpre, commençaient à être traversées de rayons d'un feu pur |
NUAISON | On attend que le vent du nord-ouest ait amené un froid sec pour commencer la chasse du castor ; pendant les jours qui précèdent cette nuaison, on s'occupe de quelques chasses intermédiaires |
ORÉE | Nous débarquâmes à l'orée d'une plaine circulaire |
PARTISAN | Le capitaine Merle, partisan protestant, fit écorcher vifs trois religieux de l'abbaye d'Issoire |
PASSE | On tend les trappes pour les loups à l'entrée des passes, au débouché d'un fourré |
PEINTURÉ, ÉE | Les visages [des sauvages] sont bariolés de diverses couleurs, ou peinturés de blanc ou de noir |
PELLETERIE | Les bêtes qui fournissent la pelleterie aux sauvages sont.... |
PERCÉE | La manière de prendre les castors dans les viviers gelés est différente : des percées sont ménagées dans la glace.... |
PERFORÉ, ÉE | À quatre pieds de terre on ouvre dans le tronc de l'érable deux trous de trois quarts de pouce de profondeur et perforés de haut en bas |
PICORÉE | Quelquefois les piéges sont détendus sans que le gibier y soit resté ; cet accident est l'effet de la matoiserie des renards ; en avançant la patte par le côté de la planche, au lieu de s'engager sous la trappe, ils attaquent l'amorce, emportent, sains et saufs, la picorée |
PLEIGER | À ce jeu [des osselets], les sauvages pleigent leurs femmes, leurs enfants, leur liberté |
PLEURER | Ces mystérieuses relations de l'infortune remplirent mes yeux de larmes ; il y a de la douceur à pleurer sur des maux qui n'ont été pleurés de personne |
PLINTHE | Le pin se dresse sur les plinthes des rochers |
POTIRON | Nous avons déjeuné sous un vieux saule tout couvert de convolvulus, et rongé par de larges potirons |
PRONONCÉ, ÉE | Ce caractère aimable et volage est si prononcé chez ce peuple [les Siminoles] qu'il peut à peine prendre un maintien digne dans les assemblées politiques |
RACCOURCI, IE | On juge de l'âge des guerriers par la pesanteur ou la légèreté, le raccourci ou l'allongement du pas |
RAME | Les quenouilles du maïs étant destinées à servir de tuteurs ou de rames au légume grimpant |
RAPIDE | Du Kentucky aux rapides de l'Ohio on compte à peu près quatre-vingts milles ; les rapides sont formés par une roche qui s'étend sous l'eau dans le lit de la rivière ; la descente de ces rapides n'est ni dangereuse ni difficile, la chute moyenne n'étant guère que de quatre à cinq pieds dans l'espace d'un tiers de lieue ; la rivière se divise en deux canaux par des îles groupées au milieu des rapides |
RATISSER | On y voyait autrefois [à la cathédrale de Clermont] le tableau de la conversion de saint Paul, un des meilleurs de Lebrun ; on l'a ratissé avec la lame d'un sabre |
RAVALEMENT | La neige bouche en dehors les vides de la bâtisse et lui sert de ravalement |
REBROUSSÉ, ÉE | Les rapides, selon qu'ils sont frappés des rayons du soleil, rebroussés par le vent ou ombrés par les nuages, s'élèvent en bouillons d'or, blanchissent en écume, ou roulent à flots brunis |
RELÂCHE | Après une relâche de quinze jours, nous quittâmes l'île Saint-Pierre |
REMPARÉ, ÉE | Chilping disait à Thierry qui voulait détruire Clermont : les murs de cette cité sont très forts et remparés de boulevards inexpugnables |
REPOSER | Alors, retiré du feu, il [le sirop d'érable] repose pendant douze heures |
RHÉTORICIEN | Grégoire de Tours.... ne laisse pas que d'être fleuri et rhétoricien dans son style |
SABLÉ, ÉE | Le serpent siffleur est fort multiplié dans la Géorgie et dans les Florides... sa peau est sablée de noir sur un fond vert |
SCALPE | Le sachem des Onondagas était un vieil Iroquois dans toute la rigueur du mot.... tunique bleue, manteau de peau, ceinture de cuir avec le couteau de scalpe et le casse-tête |
SCALPER | L'affreuse coutume de scalper l'ennemi augmente la férocité du combat |
SCARIFIER | Ils [les Indiens] ont des os aussi pointus que des lancettes pour saigner et pour scarifier les membres rhumatisés |
SERRER | Le courant nous portait malgré nous de ce côté, et nous obligeait de serrer la rive |
SIRVENTE | Robert [comte d'Auvergne] lui-même était poëte, et échangeait des sirventes avec Richard Coeur de Lion |
SOUVENANCE | J'ai voulu avant de mourir, jeter un regard sur l'Auvergne, en souvenance des impressions de ma jeunesse |
STEPPE | Les bisons sont si nombreux dans les steppes verdoyants du Missouri, que, quand ils émigrent, leur troupe met plusieurs jours à défiler |
SUBSTRUCTION | Les ingénieurs [les castors] changent de matériaux : ils renforcent le milieu de leurs substructions hydrauliques de troncs d'arbres entassés les uns sur les autres |
TAILLADE | On en pratique deux autres [incisions] semblables du côté du nord [au tronc de l'érable] ; ces quatre taillades sont creusées, à mesure que l'arbre donne sa séve, jusqu'à la profondeur de deux pouces et demi |
TATOUÉ, ÉE | Les membres du conseil sont assis ou couchés à terre dans diverses attitudes : les uns, tout nus, n'ont pour s'envelopper qu'une peau de buffle ; les autres, tatoués de la tête aux pieds, ressemblent à des statues égyptiennes |
TAVERNE | Je payai mon passage au capitaine, et lui donnai un dîner d'adieu dans une très bonne taverne auprès du port |
TERRE | Quelques jours après cet accident nous aperçûmes la terre |
TUTEUR, TRICE | Les quenouilles du maïs étant destinées à servir de tuteurs ou de rames au légume grimpant |
VERT, ERTE | Un petit Français, poudré et frisé comme autrefois, habit vert-pomme, veste de droguet, jabot et manchettes de mousseline, raclait un violon de poche |
VOIX | Une voix extraordinaire retentit : c'est celle de cette grenouille qui imite les mugissements du taureau |
Pages 1