L'oeuvre René de François René CHATEAUBRIAND
Ecrit par François René CHATEAUBRIAND
Date : 1802
Citations de "René"
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Utilisé pour le mot | Citation |
AIGUILLON | Toutes ces choses qui auraient dû nourrir mes peines en émoussaient au contraire l'aiguillon |
AILE | Les moments que les frères et les soeurs passent réunis sous l'aile de leurs vieux parents |
ALARME | J'écoute, je distingue les coups du canon d'alarme |
ARRACHER | Quelques années s'écoulèrent, sans que les deux vieillards [Chactas et le prêtre] lui pussent arracher son secret |
ATTIÉDIR | L'amitié que la présence attiédit, que l'absence efface |
BAISSER | Plusieurs vaisseaux avaient appareillé au baisser du soleil |
BORDURE | Le Meschascébé formait la bordure du tableau avec une inconcevable grandeur |
CARACTÈRE | Les sommets brisés des Apalaches se dessinaient comme des caractères d'azur |
CINÉRAIRE | La lune, se levant dans un ciel pur, entre deux urnes cinéraires à moitié brisées |
CISEAU | On me place à côté du prêtre pour lui présenter les ciseaux [pour couper les cheveux à la future religieuse] |
CONNAISSANCE | La foule s'agite, on m'emporte sans connaissance |
CONTRAINT, AINTE | Timide et contraint devant mon père, je ne trouvais l'aise et le contentement qu'auprès de ma soeur Amélie |
CREUSER | Elle [Amélie] maigrissait, ses yeux se creusaient |
DÉJOINT, OINTE | Le violier jaune croissait entre les pierres déjointes [des marches] |
DÉLECTABLE | Chaque frémissement de l'airain portait à mon âme naïve la délectable mélancolie des souvenirs de ma première enfance |
DÉVASTER | Une grande pensée s'élève, par intervalles, dans une âme que le temps et le malheur ont dévastée |
ÉGAL, ALE | La supérieure n'avait jamais vu de religieuse d'une humeur aussi égale |
ENCONTRE (À L') | L'héroïne s'avança courageusement à l'encontre des douleurs |
ENTÊTÉ, ÉE | Je vois un jeune homme entêté de chimères à qui tout déplaît |
ÉTAMINE | Une longue robe d'étamine remplace pour elle [Amélie] les ornements du siècle |
ÉTAT | Vous riez de cette nécessité où l'on est en France de prendre un état |
EXTASE | Je reçus Amélie dans une sorte d'extase de coeur |
FER | J'ai coûté la vie à ma mère en venant au monde ; j'ai été tiré de son sein avec le fer |
INÉGAL, ALE | Mon humeur était impétueuse, mon caractère inégal |
JOUR | René prit jour avec eux pour leur raconter les sentiments secrets de son âme |
LABOURER | Comme un vaisseau qui laboure les vagues |
LAVE | Je sentais couler dans mon coeur comme des ruisseaux d'une lave ardente |
MIGRATION | Homme, la saison de ta migration n'est pas encore venue ; attends que le vent de la mort se lève, alors tu déploieras ton vol vers ces régions inconnues que ton coeur demande |
MONOTONIE | J'aime la monotonie des sentiments de la vie |
MUGISSEMENT | Nous marchions en silence prêtant l'oreille au sourd mugissement de l'automne |
MURMURER | Quelquefois nous murmurions des vers que nous inspirait le spectacle de la nature |
NÉANT | Ces maux dont vous vous plaignez sont de purs néants |
OCÉAN | Je m'élançai seul sur cet orageux océan du monde dont je ne connaissais ni les ports ni les écueils |
OR | Les poëtes célèbrent les dieux avec une bouche d'or, et sont les plus simples des hommes |
PAQUET | J'aperçois sur la cheminée un paquet à mon adresse |
PITIÉ | Combien vous aurez pitié de moi ! que mes éternelles inquiétudes vous paraîtront misérables ! |
PLANCHE | [La solitude] C'était la dernière planche sur laquelle j'avais espéré me sauver |
POIGNARDER | L'enfer me suscitait jusqu'à la pensée de me poignarder dans l'église |
PORTE | Ma soeur avait touché aux portes de la mort |
RATTACHER | Ne m'avait-elle [Amélie] rattaché à l'existence que pour me délaisser tout à coup ? |
REFERMER | J'accompagnai mon père à son dernier asile ; la terre se referma sur sa dépouille |
RÊVEUR, EUSE | Il n'y avait rien que de suave et d'un peu rêveur dans son esprit [d'Amélie] |
SACHEM | Depuis la chasse du castor où le sachem aveugle raconta ses aventures à René |
SURABONDANCE | N'ayant point encore aimé, j'étais accablé d'une surabondance de vie |
TOILE | Partout les salles étaient détendues, et l'araignée filait sa toile dans les couches abandonnées |
VIOLIER | Les marches étaient déjà couvertes de mousse ; le violier jaune croissait entre leurs pierres déjointes et tremblantes |
VOEU | Elle [Amélie] me mandait seulement qu'elle avait obtenu les dispenses du noviciat, et qu'elle allait prononcer ses voeux |
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