L'oeuvre Bélisaire de Jean-François MARMONTEL

Ecrit par Jean-François MARMONTEL

Date : 1767

Citations de "Bélisaire"

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Utilisé pour le motCitation
CORRUPTIONJamais on ne doit se décourager ; la corruption n'est jamais totale ; il y a partout des gens de bien, et, s'il en manque, on en fait naître
COUCHERJ'ai couché plus mal quelquefois, dit-il ; ayez seulement soin de cet enfant qui me conduit et qui est plus délicat que moi
COUPAh ! c'est pour le coup qu'il faut se croire heureux en bêchant son jardin
CRIEudoxe en le voyant ne fait qu'un cri et tombe évanouie
CUPIDITÉIl n'est rien d'indigne et de bas que la cupidité n'engendre
ENSEVELIRC'est sous les ruines du trône et du palais de votre vieux tyran qu'il faut l'ensevelir avec tous ses complices
ESSAYERQuand on s'assied sur un trône, on a bien l'air de l'essayer
EXPRIMERQu'importe à des malheureux dont on exprime la sueur, d'avoir pour oppresseurs les Romains ou les Perses ?
EXTRÊMEC'était sur l'âme de ce jeune homme que l'extrême vertu dans l'extrême malheur avait fait le plus d'impression
NONJe regrette dans le sénat, dit le héros, non ce qu'il a été, mais ce qu'il pouvait être
OPINIONCelui qui fait dépendre sa conduite de l'opinion, n'est jamais sûr de lui-même
D'où tirez-vous cette conséquence ? D'où vous est-il connu, demanda Bélisaire attendri ?
PAINEt que ne fait-on pas des hommes avec de l'honneur et du pain !
PARTAGETant qu'il y aura des hommes plus actifs, plus industrieux, plus économes, plus heureux que d'autres, il y aura de l'inégalité dans les partages des biens
PATRIEL'État n'est plus un corps, et l'on n'a pas vu qu'il fallait des siècles pour y rétablir cette unité qu'on appelle patrie, et qui est l'ouvrage insensible et lent de l'habitude et de l'opinion
PEINEL'homme vertueux qui, sur le trône, a passé sa vie à faire le peu de bien qui dépendait de lui, meurt à la peine, sans avoir jamais su s'il avait un ami sincère
PERSONNALITÉAh ! mon ami, la personnalité, ce sentiment si naturel, devient atroce dans un homme public, sitôt qu'elle est passionnée
POINTLa justice est le point d'appui de l'autorité
POUSSIÈREQuand on a laissé sur la poussière des milliers d'hommes égorgés, peut-on se livrer à la joie ?
RENFERMERVous semblez renfermer quelque chagrin profond
RESSORTLes moeurs ne sont pas du ressort des lois
RÉUNIRAh ! ma mère, oublions nos peines ; le ciel nous aime, il nous réunit
REVENIRJe comptais mourir en servant l'État ; et, mort ou aveugle, cela revient au même
SATIÉTÉAh, jeune homme ! jeune homme ! s'écria Bélisaire, vous ne connaissez pas la maladie de la satiété
SOUTENU, UELa douleur du héros était celle d'un sage ; elle était profonde, mais sans éclat et soutenue de majesté
TENDANCEUne tendance vers le bien, que nul obstacle ne dérange

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