L'oeuvre La surprise de l'amour de Pierre de MARIVAUX

Ecrit par Pierre de MARIVAUX

Date : 1722

Citations de "La surprise de l'amour"

Pages 1

Utilisé pour le motCitation
DÉFAIRELubin : Mais, monsieur, j'ai fait mon paquet. - Le chevalier : Eh bien ! tu n'as qu'à le défaire
DÉGAGÉ, ÉEAdieu, monsieur, vous parlez d'un air bien dégagé et presque offensant
DÉLICATESSECe n'est pas de l'amour que je veux ; vous le savez bien ; mais l'amitié n'a-t-elle pas ses sentiments, ses délicatesses ?
DÉMONTERJe cherche non portrait ; j'ai besoin de quelques petits diamants qui en ornent la boîte ; je l'ai prise pour les envoyer démonter à Paris
ÉQUIPAGEJ'ai maintenant affaire à des caprices, à des fantaisies : équipages d'esprit que toute femme apporte en naissant
ESTIMEVoyons ce que c'est ; suivant l'espèce de la chose, je ferai l'estime de votre silence
FAIT, AITEOh ! voilà qui est fait ; je renonce à toutes les femmes et à tous les trésors du monde
GAGNERDes conseils ! ah ! le triste équipage pour gagner pays
GÊNÉ, ÉELa comtesse : Puisque vous n'avez besoin que de cela, monsieur, j'en suis ravie ; je vous l'accorde ; j'en serai moins gênée avec vous. - Lelie : Moins gênée ? ma foi, madame, il ne faut pas que vous le soyez du tout
GLISSERDe temps en temps, de mon côté, je glisse de petits mots, afin qu'elle y prenne garde
GORGEHélas ! c'est ce lutin-là qui me prend à la gorge ; elle veut que je l'aime
LÉGER, ÈREVous décidez cela bien à la légère ; en savez-vous plus que moi ?
LIARDÊtre amoureux et ne l'être pas, ma foi, je donnerais le choix pour un liard
LIERNous lions cependant un commerce d'amitié qui doit durer pendant notre séjour ici
MANGERLélio : Que de grâces ! et que de variété dans ces grâces ! - Arlequin : C'est une créature à manger
MAROTTENous avons la marotte d'être délicats, parce que cela donne un air plus tendre
MITHRIDATEJ'ai bien peur que ce ne soit une drogue de charlatan ; car on dit que l'amour en est un, et, franchement, vous m'avez tout l'air d'avoir pris de son mithridate
MITONCe secret-là n'est que de l'onguent miton mitaine
NIGAUD, AUDE,Ah ! monsieur, je m'en souviens, Margot avait si bonne grâce à faire comme cela la nigaude
NORMAND, ANDEDiscours de Normand que tout cela
NOYERJe ne songe non plus à l'amour qu'à m'aller noyer
ORPar la mardi, vous parlez d'or, vous m'ôtez plus de cent pesant de dessus le corps, et vous prenez bien la chose
PAIR, AIREOh ! je ne sache point d'aventure qui aille de pair avec la vôtre
PARMe faire de petites questions, Arlequin par ici, Arlequin par là
PESTECela me raccommode avec ces pestes de femmes, et puis c'est le diable de me refâcher contre elles
PLUMEJe me sens plus léger qu'une plume
POUSSERC'est maintenant qu'il faut dire : Va comme je te pousse ; vive l'amour, mon cher maître
RAMASSERTu n'auras pas plutôt ramassé un écu, que tu ne pourras t'empêcher de vouloir le reste
RANCUNEUX, EUSESi ce garçon-là me recherchait, je ne suis pas rancuneuse, il y aurait du rapatriage, et je prétends être brouillée
RATIER, IÈRELa femme [Colombine] est un peu vaurienne ; mais elle a du bon ; entre nous, je la crois plus ratière que malicieuse
REFÂCHERCela me raccommode avec ces pestes de femmes, et puis c'est le diable de me refâcher contre elles
REMUEREst-ce que ce discours-là ne vous remue pas la bile ?
SAUTERMon cher maître, je crois qu'il faudra que je saute le bâton
TIRERTirez votre réponse à la courte paille
TOURNERLa comtesse : Oui, si l'esprit me tourne. - Le baron : Eh bien, il vous tournera : c'est si peu de chose que l'esprit
TRAÎNERJe me sens pesant et lourd, j'ai une fainéantise dans les membres, je bâille sans sujet.... tout me déplaît : je ne vis pas, je traîne
TROTTERJe n'aime plus cette Margot : seulement quelquefois son petit nez me trotte encore dans la tête
VAURIENFranchement, monsieur, la femme est un peu vaurienne, mais elle a du bon
VOIRColombine : Oh ! je ne m'y fie plus. - Arlequin : Si fait, si fait, fiez-vous-y pour voir

Pages 1