L'oeuvre Hernani, ou l'Honneur castillan de Victor HUGO
Ecrit par Victor HUGO
Date : ????
Citations de "Hernani, ou l'Honneur castillan"
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Utilisé pour le mot | Citation |
ÉCRASER | J'écraserais dans l'oeuf ton aigle impérial |
EMPIRE | Amis, Charles d'Espagne, étranger par sa mère, Prétend au saint-empire |
JEUNE | Hélas ! quand un vieillard aime, il faut l'épargner ; Le coeur est toujours jeune, et peut toujours saigner |
JEUNE | C'est donc à dire Que je ne suis qu'un vieux, dont les jeunes vont rire ? |
JUIF, IVE | Voici mon noble aïeul ; Il vécut soixante ans, gardant la foi jurée, Même aux juifs ! |
LAISSER | Ah ! c'est un beau spectacle, à ravir la pensée, Que l'Europe ainsi faite, et comme il l'a laissée |
LARGE | Et puis, te voilà donc mon rival ! un moment Entre aimer et haïr je suis resté flottant ; Mon coeur pour elle et toi n'était pas assez large |
LARRON, ONNESSE | Or il faut que je sorte une heure, et moi qu'on nomme Ruy Gomez de Sylva, je ne puis l'essayer, Sans qu'un larron d'honneur se glisse à mon foyer |
LENT, ENTE | La vengeance est boiteuse, elle vient à pas lents, Mais elle vient |
LIER | Quel serment ? - J'ai juré. - Non, non, rien ne te lie |
LINCEUL | Ayant ceci présent qu'il était votre aïeul Celui qui vient de cheoir de la pourpre au linceul |
LION, ONNE | Vous êtes mon lion superbe et généreux |
LONG, ONGUE | Ce Corneille Agrippa pourtant en sait bien long ! |
LOYAUTÉ | Roi, pendant que tu sors joyeux de ma demeure, Ma vieille loyauté sort de mon coeur... |
MAL, ALE | Oh ! fuis ! détourne-toi de mon chemin fatal ; Hélas ! sans le vouloir je te ferais du mal ! |
MALHEUR | Oh ! je porte malheur à tout ce qui m'entoure |
MANTEAU | Le bleu manteau des rois pouvait gêner vos pas ; La pourpre [la pourpre impériale] vous va mieux ; le sang n'y paraît pas |
MÉMOIRE | J'avais oublié cette histoire. - Celui dont le flanc saigne, a meilleure mémoire ; L'affront que l'offenseur oublie en insensé, Vit et toujours remue au coeur de l'offensé |
MERCI | Monsieur, vous qui venez de me parler ainsi, Ne demandez jamais ni grâce ni merci |
MESURE | Vieillard, va-t'en donner mesure au fossoyeur |
MIRER | Vous aimez madame et ses yeux noirs, Vous y venez mirer les vôtres tous les soirs |
MIROIR | Ah ! le peuple ! océan ! onde sans cesse émue !... Miroir où rarement un roi se voit en beau ! |
MOI | ....Seigneur bandit, de vous à moi Pas de reproche ! |
MONTER | La dernière campagne A fait monter bien haut le roi François premier |
NEUF, EUVE | Pour tous les siens ma haine est encor toute neuve |
OCÉAN | Ah ! le peuple, océan, onde sans cesse émue |
OFFENSÉ, ÉE | L'affront, que l'offenseur oublie en insensé, Vit et toujours remue au coeur de l'offensé |
PAS | La vengeance est boiteuse, elle vient à pas lents, Mais elle vient |
PAYEMENT, PAIEMENT ou PAÎMENT | Voilà donc le paîment de l'hospitalité ! |
PEINT, EINTE | Tous ces jeunes oiseaux à l'aile vive et peinte |
RAPIÉCER | Car de ces pièces-là, si j'ai bonne fortune, Je compte au saint empire en recoudre plus d'une, Et, si quelques lambeaux m'en étaient arrachés, Rapiécer mes états d'îles et de duchés |
RENCONTRE | Va-t'en donc ! nous aurons des rencontres meilleures |
RIEN | Et qu'avez-vous donné pour tout cela ? fort bien ; Un peu de votre amour ? mais vraiment c'est pour rien |
SACRÉ, ÉE | Crois-tu donc que les rois, à moi, me sont sacrés ? |
SEOIR | Il vous sied, mon amie, D'être dans mon malheur toujours plus raffermie |
TROP | Nous sommes trois chez vous, c'est trop de deux, madame |
TUTOYER | Don Ricardo [au roi] : Seigneur, vous m'avez tutoyé, Me voilà grand d'Espagne [les grands d'Espagne étaient tutoyés par le roi] |
VENGEANCE | La Vengeance est boiteuse, elle vient à pas lents, Mais elle vient |
VOUS | Hernani : Quoi ! vous portiez la main sur cette jeune fille ! C'était d'un imprudent, seigneur roi de Castille, Et d'un lâche ! - Don Carlos : Seigneur bandit, de vous à moi Pas de reproche ! |
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