L'oeuvre Les Nobles de province de Noël LEBRETON, sieur de HAUTEROCHE

Ecrit par Noël LEBRETON, sieur de HAUTEROCHE

Date : 1678

Citations de "Les Nobles de province"

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Utilisé pour le motCitation
BANCIl occupe de plus un banc dans la paroisse Dont jadis mes aïeux ont été possesseurs
BARBOUILLEROù diable a-t-il donc pris ce vilain mal [l'hypochondrie] ? - On dit Que tous les voyageurs se barbouillent l'esprit
BEC.... Tu voudrais me déplaire, à moi, Crispin, à moi, que tu nommais toujours Ton bec, ton petit bec ?
BÊTISE.... Que veux-tu ? c'est peut-être bêtise De croire ce qu'on voit ; mais j'ai cette sottise
BILEModérez votre bile, et vous rendez traitable
BISTOURISERIl est des bistouris.... - Des bistouris ! au diable ; Cherche qui tu voudras pour le bistouriser
BLONDIN, INE.... Eh bien ! donc, tu sauras Que le jeune blondin pour qui je m'intéresse Brûle pour les appas de ma jeune maîtresse
BOUCHONCrispin : Allons donc, sans façon, çà le baiser de paix.... - Florine : Au retour. - Crispin : Souviens-t'en ; ah ! bouchon, tes attraits Sans cesse avec plaisir m'attirent....
BRETTETant de bras ont chargé sur lui tous à la fois, L'un l'affublant d'un sac et saisissant sa brette
BRETTEURL'autre en son jeune temps assure qu'il a mis Plus de bretteurs à bas que tué de perdrix
BRUIT....vous le savez si c'est depuis un jour Que l'histoire fait bruit du nom de Fatencour
CAGNARD, ARDEGens aimant leurs foyers et qu'on nomme cagnards
CAJOLEUR, EUSE.... Et ce beau cajoleur, Avec qui je t'ai vue en douce confidence
CHAMAILLER.... Ce sont de ces gens Qui ne craignent personne et chamaillent des dents, Et qui d'un ennemi se défont fort en hâte S'il leur dure aussi peu que fait un lièvre en pâte
CIRCONSPECT, ECTEChacun sur la satire à son gré se contente ; Et les plus circonspects avec tous leurs grands soins Sont ceux le plus souvent qu'on respecte le moins
COLÉRER (SE)La colère t'emporte. - On se colère à moins
CONTRADICTIONEt si fort amoureux de ses opinions Qu'il n'y souffre jamais de contradictions
CONTREDITIl croit facilement tout ce qu'on lui fait croire ; Et quand on lui soutient : c'est vous qui l'avez dit, La chose en même temps n'a plus de contredit ; C'est un arrêt donné....
DÉGAINEURTous ces grands dégaineurs sont gens que l'on évite ; Et le solide honneur dont on doit faire cas Ne consiste jamais à faire du fracas
DONZELLEJe devais l'épouser ; mais je ne veux plus d'elle. - Plus de moi ! - Quoi ! Crispin ! - Elle fait la donzelle, Monsieur, et, s'il vous plaît, je ne suis point un sot
ÉCHINEMais si ce monsieur dont j'ons frotté l'échine....
FOU ou FOL, FOLLE....Le temps est cher, fol est qui ne l'emploie
FRAPPEUR, EUSEPar ma foi ces frappeurs frappaient si rondement, Que vous en auriez ri vous-même assurément
FRONTIl est vrai, s'agissant d'un secret qui nous touche, On croit que le front parle, au défaut de la bouche
GENTILHOMMEAUTant de gentilhommeaux à nourrir embarrassent
GOURDINIl a pris un gourdin d'une taille.... ah ! l'épaule !
HAUTEURLa maison de Fondnid ne manque point de lustre ; Et vouloir, de hauteur, la contraindre à céder, C'est à quoi de plus près vous devez regarder
JASERJe voulais ne rien dire et ne pas t'accuser, Et pour ton intérêt l'empêcher de jaser
LAMPÉEL'un avalait d'abord trois ou quatre lampées
MÉDECINERIl faut songer bien vite à me médeciner
ORAGEUX, EUSEM. Crispin, vous êtes orageux
PÉCORESi l'on va là [à Rome] pécore, on revient habile homme
QU'EN-DIRA-T-ONNe nous reprochons rien ; et le qu'en-dira-t-on, S'il est impertinent, traitons-le de chanson
QUESTIONNANT, ANTEMa tante, Vous êtes aujourd'hui d'humeur questionnante
RAPIÈREMessieurs les campagnards sont gens, sur ces matières, à ne s'en rapporter qu'à leurs longues rapières
REMETTRESa mémoire au besoin est soudain revenue ; Il s'est remis d'abord le soufflet....
SOUFFLETERAinsi je crois, monsieur, qu'un soufflet qui se donne D'une main attachée à choisir la personne, Offense beaucoup plus que quand le souffletant S'emporte à souffleter sans connaître....
SOUFFRE-DOULEUROh ! oh ! tu m'avais pris pour un souffre-douleur
TRAFIQUERVous qui, depuis dix ans à la cour attaché, Sur les seules douceurs [aux dames] vous êtes retranché, Et qui, ne méditant que conquêtes nouvelles, Trafiquiez sans scrupule avec toutes les belles !

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