L'oeuvre Simple discours pour l'acquisition de Chambord de Paul Louis COURIER
Ecrit par Paul Louis COURIER
Date : 1821
Citations de "Simple discours pour l'acquisition de Chambord"
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Utilisé pour le mot | Citation |
COUCHER | Éconduit, il [le courtisan] insiste ; repoussé, il tient bon ; qu'on le chasse, il revient ; qu'on le batte, il se couche à terre |
DÉVORANT, ANTE | L'offrande n'est jamais pour le saint, ni nos épargnes pour les rois, mais pour cet essaim dévorant, qui sans cesse bourdonne autour d'eux depuis leur berceau jusqu'à St-Denis |
ÉCONDUIT, UITE | Éconduit, il insiste ; repoussé, il tient bon ; qu'on le chasse, il revient ; qu'on le batte, il se couche à terre |
HONESTA | Que voudriez-vous qu'il [le courtisan] fit d'une dame Honesta, sans amants, sans intrigues, qui, sous prétexte de vertu, claquemurée dans son ménage, s'attacherait à son mari ? |
IMAGINATIF, IVE | Mais quoi ! je vous le dis, ce sont les gens de cour dont l'imaginative enfante chaque jour ces merveilleux conseils |
INVALIDE | Je n'approuve aucunement qu'il [le duc de Bordeaux] ait ses Invalides avant de sortir du maillot |
JACQUERIE | Jamais de dragonnades ni de Saint-Barthélemy, quand les rois, élevés au milieu de leurs peuples, parleront la même langue... ; de jacquerie non plus, de ligues, de barricades |
LAYETTE | On veut donner Chambord au prince [duc de Bordeaux] pour sa layette |
MAILLOT | Je n'approuve aucunement qu'il [le duc de Bordeaux] ait ses Invalides avant de sortir du maillot |
MAL, ALE | Ils [les gens de la cour, dans un château royal, à la campagne] chassent à travers nos blés avec leurs chiens et leurs chevaux, ouvrent nos haies, gâtent nos fossés, nous font mille maux, mille sottises |
MENDIER | Le courtisan mendie en carrosse à six chevaux, et attrape plus tôt un million que l'autre [le besacier] un morceau de pain noir |
MÈRE | Vous rougirez de la charrue, vous renierez la terre votre mère, et l'abandonnerez |
MÉRITE | Que ce soit un courtisan fidèle ou un gentilhomme de Bonaparte [qui ait imaginé de donner Chambord au duc de Bordeaux], c'est la même chose pour nous qui n'y saurions avoir jamais d'autre mérite que celui de payer |
MÉTIER | Son métier [d'un prince], c'est de régner un jour, s'il plaît à Dieu |
PARANGON | Que dirait ce parangon de l'orgueil monarchique [Louis XIV], s'il voyait aux écoles, avec tous les enfants de la race sujette, un de ses arrière neveux [un des fils du duc d'Orléans] sans pages ni jésuites ? |
POURPOINT | Le dévouement est grand à la personne d'un maître ; c'est à la personne qu'on se dévoue, au corps, au contenu du pourpoint |
PRENDRE | C'est quelque chose de merveilleux, par exemple leur façon de vivre avec les femmes.... on se prenait, on se quittait, ou, se convenant, on s'arrangeait |
PRÉSENTÉ, ÉE | Mais le peuple ? le peuple ? il n'y en avait pas ; l'histoire n'en dit mot ; il n'y avait alors que les honnêtes gens, c'est-à-dire les gens présentés |
PRÉSENTER | Là [à la cour] tout le monde sert ou veut servir : l'un présente la serviette, l'autre le vase à boire |
ROMPRE | Si nous mettions dans nos travaux la moitié de cette constance [des courtisans], nos greniers chaque année rompraient |
SEMOIR | Ils [les gens de cour] ont plutôt inventé cela [l'achat de Chambord] que le semoir de Fellenberg |
SUPERBE | Et que dirait le grand roi, le roi des honnêtes gens, Louis le superbe... ? |
VANTER | Les demeures de nos pères ne nous conviennent non plus aujourd'hui que leurs lois ; et, comme nous valons mieux qu'eux à tous égards, sans nous vanter, ce me semble... |
VENIR | Douze mille arpents de terre ; vous et moi connaissons des gens à qui cela viendrait fort bien |
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