Définition de SUBROGER

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : sub-ro-jé. Le g prend un e devant a et o : subrogeant, subrogeons

DÉFINITIONS

1
Sémantique : Terme de jurisprudence. Mettre en la place de quelqu'un. Je vous ai subrogé en mes droits.
Jésus-Christ, se retirant de ce monde, subroge les prêtres en sa place
En vain le genre humain, effrayé par le sentiment de son crime, cherche des victimes pour les subroger en sa place
Subroger un rapporteur, nommer un juge en la place d'un autre qui était rapporteur.
Il se dit aussi des choses en un sens analogue. Immeubles qui sont subrogés en lieu et place d'immeubles aliénés.
Sémantique : Fig.
Ils [les pyrrhoniens] établissent des principes suivant le besoin qui les presse ; et, quand ils se sentent incommodés de ces principes, ils en subrogent de tout contraires
dans Anal. de Bayle, t. III, p. 399

HISTORIQUE

1
XIVe s.
Un autre consul qui fut subrogé à Brutus
de Pierre BERCHEURE dans f° 30, verso
Que celui de vous qui seroit empeschié, eslise et puisse eslire et subroguer en lieu de lui...
dans Charte, dans Arch. nat. jj85, p. 116
2
XVIe s.
Parquoy il estoit besoin qu'ils eussent des successeurs qui fussent après subroguez au lieu d'eux, quand ils seroyent decedez
... Qu'on les avoit ostez de la noblesse pour y surroger les vilains
de Vincent CARLOIX dans VI, 7
... à la charge aussi de subroger tousjours de jeunes beufs aux vieils, selon les occurrences
de Olivier DE SERRES dans 298

ÉTYMOLOGIE

1
Lat. subrogare, de sub, sous, et rogare, proposer, demander (voy. ROGATIONS).

Synonymes de SUBROGER

Termes proches de SUBROGER