Définition de RAMER

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : ra-mé

DÉFINITIONS

1
Faire effort sur une rame pour mettre en mouvement une embarcation, un navire.
Je voudrais bien savoir s'il y a quelque astrologue qui eût pu dire en me voyant dans la rue Saint-Denis, que je courrais bientôt fortune de ramer dans les galères d'Alger
Nous n'avons guère d'exemple d'un gentilhomme condamné aux galères.... vous devez néanmoins, et c'est l'intention du roi, soulager sa peine autant qu'il se pourra, en lui donnant quelque chaîne légère ou ne le faisant point ramer
dans Colbert à Arnoul, 4 juill. 1670, dans JAL
Il [un forçat] plaint par un arrêt injustement donné L'honneur en sa personne à ramer condamné
Sémantique : Fig. et familièrement. Ramer, prendre bien de la peine, avoir beaucoup de fatigue.
Ce n'était pas que l'adroite princesse [Mme de Bourgogne] ne ramât contre le fil de l'eau [le froid de Monseigneur pour elle et son mari]
2
Sémantique : Terme de fauconnerie. Se dit en parlant d'un oiseau qui se sert de ses ailes comme de deux avirons.
Il se conjugue avec l'auxiliaire avoir.

HISTORIQUE

1
XIIIe s.
Et ont [les nefs des Indes] si grans avirons, qu'il y convient à chascun quatre mariniers au ramer
de MARC POL dans p. 535
2
XVIe s.
À qui les puissants rois doivent leurs grand's armées, à qui les mariniers leurs galeres ramées
de BONS. dans 975
Ramer il faut, s'il ne vente
de Antoine LE ROUX DE LINCY dans Prov. t. II, p. 147

ÉTYMOLOGIE

1
Rame 2 ; provenç. et espagn. remar ; ital. remare.

Synonymes de RAMER

Termes proches de RAMER

Phonétiquement proche de RAMER