Définition de PRAVERTIR

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DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : dé-pra-vé

DÉFINITIONS

1
Faire éprouver un changement moral en mal. Les mauvais exemples l'ont dépravé. Son coeur a été dépravé par le besoin de jouissances.
2
Sémantique : Terme de médecine. Altérer, changer en mal. Ces aliments dépravent les humeurs.
3
Se dépraver, Nature : v. réfl. Se changer en mal. Son appétit se déprave. Les moeurs et le goût se dépravèrent en même temps.

HISTORIQUE

1
XVIe s.
C'est donc depraver ce lieu, que de le tirer à ceste sentence
Quand la justice est si lasche et si depravée, que l'impunité des vices regne
Une democratie, du tout depravée, comme estoit l'athenienne
Si Cleombrotus n'eust eu le jugement depravé par ambition et vaine gloire
de Jacques AMYOT dans Agis. et Cléom. 19
Toutes les copies transcrittes d'un original defectueux ou depravé retiennent les faultes du premier exemplaire
Le bras demeura impotent et paralytique ; d'avantage la parole grandement depravée
de Ambroise PARÉ dans VIII, 30
À quelque chose sert le malheur : il faict bon naistre en un siecle fort depravé ; car, par comparaison d'aultrui, vous estes estimé vertueux à bon marché
de Michel de MONTAIGNE dans III, 50

ÉTYMOLOGIE

1
Provenç. et espagn. depravar ; ital. depravare ; du latin depravare, de la préposition de, et pravus, qui n'est pas droit, perverti, méchant.

Synonymes de DÉPRAVER

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