Définition de ODORER

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE - SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE -

Prononciation : o-do-ré

DÉFINITIONS

1
Nature : V. n. Avoir de l'odorat.
Tous les animaux n'odorent pas, mais tous respirant, l'air est nécessaire à leur existence
de Jacques Henri BERNARDIN DE SAINT-PIERRE dans Harm. liv. II, animaux.
2
Nature : V. a. Flairer, sentir par l'odorat.
Et Dieu a odoré et reçu l'odeur du sacrifice
de Blaise PASCAL dans Lett. sur la mort de son père.

HISTORIQUE

1
XIIe s.
Narilles unt, e ne odererunt
dans Lib. psalm. p. 176
2
XIVe s.
La chose à odorer
de Henri DE MONDEVILLE dans fo 18
Le cheval odore et sent la bataille de loing
de Nicolas ORESME dans Thèse de MEUNIER.
3
XVIe s.
Au semer des melons, aucuns ajoustent les bonnes senteurs et liqueurs pour en odorer [parfumer] et savourei le fruit
de Olivier DE SERRES dans 539
La fleur du sureau est utile en plusieurs choses, mesmes à odorer les nouveaux vins
de Olivier DE SERRES dans 561
Le sentir et odorer
de Ambroise PARÉ dans Introd. 9

ÉTYMOLOGIE

1
Provenç. odorar ; ital. odorare ; du lat. odorari, de odor, odeur.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

1
ODORER. Ajoutez : - REM. Odorer, à l'emploi actif, se trouve aussi dans saint François de Sales : Ceux qui se sont promenés en un beau jardin n'en sortent pas volontiers sans prendre en leur main quatre ou cinq fleurs pour les odorer et tenir le long de la journée, Introd. à la vie dévote, t. II, 7. Ce mot, qui a vieilli, mérite de rentrer dans l'usage ; il est bien préférable à flairer pour le sens précis qu'il exprime.

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