Définition de NANTISSEMENT

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : nan-ti-se-man

DÉFINITIONS

1
Ce qui nantit.
Pour des nantissements qui valent bien leur prix, De la vieille vaisselle au poinçon de Paris, Des diamants usés et qu'on ne saurait vendre, Sans risquer mon honneur, je crois que j'en puis prendre
de Jean-François REGNARD dans le Joueur, II, 14
Voilà un diamant de trois cents pistoles qu'on vous donnerait pour nantissement
de Florent Carton, sieur d'Ancourt, dit DANCOURT dans Bourg. à la mode, I, 12
Le prêt sur nantissement n'est pas un commerce libre
dans Impressions du Conseil d'État, n° 355, 12 brumaire, an X, Rapp. Regnaud.
Le nantissement est un contrat par lequel un débiteur remet une chose à son créancier pour sûreté de la dette
dans Code Nap. art. 2071
Pays de nantissement, ceux où l'usage voulait qu'on se fît inscrire sur le registre public, quand on constituait une rente ; ce qui se faisait pour obtenir une sûreté privilégiée sur les biens du débiteur, en vertu de laquelle on était préféré à ceux qui n'étaient pas déjà inscrits ou qui ne l'étaient qu'après ; c'est ce que nous nommons aujourd'hui hypothèque.

HISTORIQUE

1
XVIe s.
De dessaisine, saisine et hypotecque, vulgairement appellé devest, vest et nantissement
dans Coust. génér. t. I, p. 515

ÉTYMOLOGIE

1
Nantir.

Synonymes de NANTISSEMENT

Termes proches de NANTISSEMENT