Définition de INIQUE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : i-ni-k'

DÉFINITIONS

1
Qui blesse l'équité.
Penser inique
de Jean de ROTROU dans St Genest, V, 2
Le nouveau roi [le faux honneur] triomphe, et, sur ce droit inique, Bâtit de vaines lois un code fantastique
de Nicolas BOILEAU-DESPRÉAUX dans Sat. X
Ils ont confirmé par leur suffrage inique l'accusation de légèreté et d'imprudence dont on taxe....
de Jean-Baptiste MASSILLON dans Paraphr. ps. XXVI, V. 18
Vous faites là, monsieur, une action inique. - Aux maux désespérés il faut de l'émétique
de Jean-François REGNARD dans le Joueur, II, 15
Un jugement inique a poursuivi ton sang
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Scythes, II, 4
Il se dit des personnes. Un juge inique.
M'oses-tu bien encor parler, femelle inique ?
de Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE dans Dépit. am. II, 1

HISTORIQUE

1
XVe s.
.... Oster vie inique, Et ramener à droicte voie Cellui qui contre droit desvoie
de Eustache DESCHAMPS dans Miroir de mariage, p. 109
2
XVIe s.
Ce seroit chose inique, si un homme particulier estoit pollu par l'indignité d'un autre
de Jean CALVIN dans Instit. 825
Juges iniques et corrompus
de Michel de MONTAIGNE dans IV, 215

ÉTYMOLOGIE

1
Provenç. inic, enic ; espagn. et ital. iniquo ; du lat. iniquus, de in.... 1, et aequus, juste (voy. ÉQUITÉ).

Synonymes de INIQUE

Termes proches de INIQUE

Phonétiquement proche de INIQUE