Définition de CAPTIVIT

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DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : ka-pti-vi-té

DÉFINITIONS

1
État de captif. Tenir en captivité. Racheter de captivité.
2
Sémantique : Fig. La captivité dans laquelle nous tiennent les passions.
L'âme menée de captivité en captivité, captive d'elle-même, captive de son corps
de Jacques-Bénigne BOSSUET dans La Vallière.
Nature : Au plur.
D'un amour si parfait les chaînes sont si belles, Que nos captivités doivent être éternelles
de Pierre CORNEILLE dans Héracl. I, 4
S'élever au-dessus des captivités où Dieu permet que nous soyons à l'extérieur
de Jacques-Bénigne BOSSUET dans dans GIRAULT-DUVIVIER
3
Absence de liberté causée par les occupations, par une contrainte quelconque. Cette place me tient en captivité. Vous tenez trop vos enfants en captivité.

HISTORIQUE

1
XIIe s.
E tuz menad en chaitivier, le rei meïme, e les princes, et les vaillanz cumbateurs dis milie
dans Rois, 433
Kar tu l'menas de Egypte hors de servage, e de anguisse e de cheitiveisun
dans ib. 264
2
XIIIe s.
Et quant crestien repairoient de cativisons tout nu, il les faisoient reviestir selonc ce qu'il estoient
dans Chr. de Rains, 210
3
XVe s.
Il relacha la chetiveté des Juifs qui estoyent en Egipte
de Christine de PISAN dans Hist. de Ch. V, III, ch. 12
Ung qui se essaiast de le getter dehors de la captivité où il est
dans Bibl. des chartes, 4e série, t. I, p. 267
4
XVIe s.
Homme aimé des dieux, et envoyé expressement pour delivrer la Sicile de captivité
de Jacques AMYOT dans Timoléon, 24

ÉTYMOLOGIE

1
Provenç. captivitat ; espagn. cautividad ; ital. cattività ; de captivitatem, de captivus, captif. L'ancienne forme française est chetiveté, à côté de laquelle est chetivoison (répondant à un bas-latin captivationem) et chaitivier (répondant à un bas-latin captivarium).

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