Définition de CAILLE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : kâ-ll', ll mouillées, et non câ-ye

DÉFINITIONS

1
Petit oiseau de passage à plumage grivelé. La caille est un gibier recherché.
Un dimanche M. le maire chassait aux cailles dans mon pré
de Paul Louis COURIER dans II, 296
Sémantique : Fig. et familièrement. Être chaud comme une caille, avoir beaucoup d'ardeur.
Je veux corrompre un député : Pour l'amour et la liberté Il était plus chaud qu'une caille
de Pierre Jean de BÉRANGER dans Prétint.
Sémantique : Fig. et familièrement. Caille coiffée, femme galante.

HISTORIQUE

1
XIIIe s.
Ses escus ne li vaut le pan d'une ouaille, L'elme ne le clavain vaillant un oef de quaille, Tout soef l'abat mort que gaires n'i bataille
dans Ch. d'Ant. IV, 381
Et la caille le son escoute, Si s'en appresse [approche] et puis se boute Sous la rois [le rets] que cil a tendue
dans la Rose, 21769
De crasses perdrix et de quailles, Fabliaux
de BARB. dans t. IV, 90
Tel plenté de quailles orent-il que tuit en furent repleni
dans Psautier, f° 128
2
XIVe s.
Dist que miaux vault morir par armes et batailles Qu'estre pris à la roix [filet] en champ com une quaille
dans Girart de Ross. 2297
Plus fort volent sajettes qu'en champ ne vole caille
dans Guesclin, 5983
Il convient voler aux cailles depuis le mois de juillet jusques en aoust.
dans Ménagier, III, 2

ÉTYMOLOGIE

1
Picard, coaille, coille ; wallon, quaie ; provenç. calha ; catal. guatlla ; vieux espagn. coalla ; ital. quaglia ; bas-lat. quaquila ; de l'allemand : flamand du moyen âge, quakele ; anc. Haut allem. wahtala ; allem. moderne, wachtel.

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