L'oeuvre Le bal de Jean-François REGNARD
Ecrit par Jean-François REGNARD
Date : 1695
Citations de "Le bal"
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Utilisé pour le mot | Citation |
ANICROCHE | Tous ces gens-là sont faits de croche et d'anicroche, Je vous dis que je veux.... |
ATOME | Un atome bourgeois qui perd sur sa parole Et ne veut pas payer.... |
ATTRACTIF, IVE | Mais le sexe, à Paris, a la mine jolie, L'air attractif.... |
BARRE | D'un tel vin la couleur est malade et bizarre ; Cet autre, dans le chaud peut tourner à la barre |
BEC | J'attends même encore un mien parent gascon, à qui j'ai fait le bec et qui ce soir s'engage à venir traverser ce maudit mariage |
CAP | Mais bientôt, malgré vous, je verrai ses appas, cap à cap |
CARABIN | Vil carabin d'orchestre, atome musical |
CARÊME-PRENANT | Au secours, au secours, votre fille on l'emporte, Des carêmes-prenants lui font passer la porte |
COMPTE | L'honnête homme morbleu ! vive monsieur Géronte ! Ma foi, sans moi la belle en avait pour son compte |
COQUELUCHE | Lui.... c'est la coqueluche Des filles de Falaise : il étudie en droit Et sait tout son Cujas sur le bout de son doigt |
CRISE | Mais les voici tous deux : l'affaire est dans sa crise |
CRUCHE | Le cousin me connaît ; oh ! je ne suis pas cruche, Tel que vous me voyez |
DÉNIER | Comment ! chétif mortel, vous déniez vos dettes |
DISCORDER | Dans un concert d'hymen, lorsque quelqu'un discorde, Je sais juste baisser ou hausser une corde |
DISTILLER | Mais je m'arrête trop et je laisse mon maître Se distiller en pleurs et s'enivrer peut-être |
DRAGON | Mais toi, ne peux-tu rien tirer de la boutique ; J'ai fait le diable à quatre. - Et j'ai fait le dragon |
DRAP | Beau-père, on dit bien vrai, quant à moi j'y souscris : On a beau faire, il faut prendre femme à Paris, L'on y taille en plein drap |
EAU | L'eau m'en vient à la bouche |
ÉGRILLARD, ARDE | .... Ah, cousin ! qu'elle a le nez joli, Le minois égrillard, le cuir fin et poli ! |
EMPRUNT | ....L'une paraît gentille, Pour savoir se servir d'une beauté d'emprunt, Mettre un visage blanc sur un visage brun |
FIN, FINE | Ah ! cousin, qu'elle a le nez joli, Le minois égrillard, le cuir fin et poli ! |
FORLIGNER | On dit qu'à forligner il [le sexe] a propension |
FUMÉE | Et le feu comme on dit ne va pas sans fumée |
GAILLARD, ARDE | Nous autres du barreau, nous sommes des gaillards |
GALOPIN | Et souvenez-vous bien, vous et vos galopins, De mieux à l'avenir enfermer vos lapins |
GIGOT | Çà, ne songeons qu'à rire, cousin, il faut ici remuer le gigot |
GLOSER | Oui-da, l'état de veuve est une douce chose, On a plusieurs amants sans que personne en glose |
GOURMET | Et l'on fait justement du soir jusqu'au matin Comme ces fins gourmets qui vont goûter le vin ; Sans acheter d'aucun, à chaque pièce on tâte |
GRUE | Mais si c'est une grue.... Dans ma famille, au moins, on ne voit point de sots |
GUEULER | Au diantre la bégueule Avec son Sotencour ! voyez comme elle gueule |
INCIVILEMENT | S'il me voit, ce vieillard m'éconduira peut-être Fort incivilement |
JOUR | Hé ! de grâce, monsieur ! - Non, non, laissez-moi faire, Que je le perce à jour |
LOCHER | Je ne dis pas cela, mais le monde est si faux, Une fille toujours a quelque fer qui loche |
LUNETTE | ....Vous rêvez ; Pour connaître vos gens mettez mieux vos lunettes |
MANGER | Le cousin est masqué mieux que personne en France ; Il est tout à manger : les femmes dans le bal Le prendront pour l'Amour en propre original |
MASQUÉ, ÉE | Le cousin est masqué mieux que personne en France |
MÉMORER | Un jour de carnaval chez cette conseillère, Qui m'adorait, hé donc ! vous mémorez l'affaire |
MESSAGER, ÈRE | M. de Sotencour, pour nous faire enrager, De Falaise à Paris vient par le messager |
MONTANT | Si tu voulais de moi faire un petit essai, J'ai du montant de reste, et le vin assez gai |
MORCEAU | Morbleu ! j'entre en furie En songeant qu'un morceau si tendre et si friand Doit tomber sous la main d'un maudit bas Normand |
MOT | Sotencourt : Hem ! vous ne dites mot. - Lisette, à part : Qui ne dit mot consent |
OUI | Oui-da, l'état de veuve est une douce chose |
PAILLET | On ne veut pas de l'un parce qu'il est trop vert, Celui-ci trop paillet, cet autre trop couvert |
PANTELANT, ANTE | Mon coeur tout pantelant comme un cerf aux abois.... |
PATIN | Celle-ci doit sa taille à son patin trompeur |
PILLÉ, ÉE | Comment ! me soutenir que mon air est pillé ! |
PILORIER | Que l'on me pilorie, Si j'ai hanté ni vu ce Gascon de ma vie |
PINCÉ, ÉE | Je sais que Léonor aime un certain Valère, Un fat, un freluquet, qui n'a l'heur de lui plaire Que par son air pincé |
PLACE | Place à Mathieu Crochet |
PORTE-JUPE | Des charmes apparents on est souvent la dupe, Et rien n'est si trompeur qu'animal porte-jupe |
REMBUCHER | Et qu'ils eurent grand'peine, avec cet air si brave, à faire rembucher au fond de votre cave, Et dans votre grenier, tous les lapins fuyards Qu'on voyait dans la rue abondamment épars |
REMUER | Cousin, il faut ici remuer le gigot [danser] |
RENGAINER | J'ai dans cet étui-là, madame, un instrument.... Écoutez-le, de grâce, un seul moment sans peine ; Et, s'il ne vous plaît pas, soudain je le rengaine |
RÔDER | Depuis plus de vingt ans je rôde l'univers, Où je fais admirer l'effet de mes concerts |
ROULER | Pourquoi ! cette demande est bonne, maintenant Que vous allez rouler dessus l'argent comptant |
SAIGNER | Monsieur, je veux toucher mes quatre cents pistoles, Ou, cadédis, je veux le saigner à l'instant |
SARABANDE | Pour prix de leurs larcins, en public élevés, Danser la sarabande à deux pieds des pavés |
SI | Jamais de son pays ne vint lettre de change, Et, quoiqu'il mange peu, si faut-il bien qu'il mange |
SURTOUT | Depuis que mon mari, par grâce singulière, D'un surtout de sapin que l'on appelle bière, Dont on sort rarement, a voulu se munir, J'ai fait voeu d'être veuve, et je le veux tenir |
TAILLER | On a beau faire, il faut prendre femme à Paris ; L'on y taille en plein drap |
TEL, ELLE | N'est-ce pas vous, monsieur, qui vous nommez un tel ? - Oui, je me nomme un tel ; mais j'ai, ne vous déplaise, Encore un autre nom |
TENIR | J'ai fait voeu d'être veuve, et je le veux tenir |
TOTON | Je vous jure, Que je ne comprends rien à ce maudit jargon, Et ne sais, pour tout jeu, que l'oie et le toton |
TOUR | Voilà ce qui s'appelle un garçon fait au tour ! |
UNISSON | Nul ne sait de l'amour mieux le diapason, Ni mettre, comme moi, deux coeurs à l'unisson |
VALOIR | Merlin : On donne ici le bal ! l'affaire est donc finie ? - Lisette : Autant vaut, mon enfant |
VISIÈRE | Ce monsieur bas-normand me choque la visière |
VOTRE | Et parbleu ! vous rêvez ; Pour connaître vos gens, mettez mieux vos lunettes |
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