L'oeuvre Les orientales de Victor HUGO
Ecrit par Victor HUGO
Date : 1829
Citations de "Les orientales"
Pages 1
Utilisé pour le mot | Citation |
ABORDAGE | L'abordage ! l'abordage ! On se suspend au cordage, On s'élance des haubans |
ACCOUPLEMENT | Des colosses debout regardant autour d'eux Ramper des monstres nés d'accouplements hideux |
AGA | Hier.... J'avais quarante agas contemplant mon visage |
AIGUILLE | De blancs minarets dont l'aiguille s'élance |
AMBRÉ, ÉE | Oh ! si j'étais capitane [femme d'un capitan] Ou sultane, Je prendrais des bains ambrés |
AMIRAL | L'incendie, attaquant la frégate amirale, Déroule autour des mâts son ardente spirale |
ARÇON | Et ma hache est pendue à l'arçon de ma selle |
ARMADA | Où sont tes mille antennes, Et tes hunes hautaines, et tes fiers capitaines, Armada du sultan ? |
ARQUÉ, ÉE | Qu'il ait sa belle esclave aux paupières arquées |
ARRIÈRE-BAN | Saint Louis vers nos rives Eût de ses chevaliers guidé l'arrière-ban |
ASSOURDISSEMENT | Et, sans le bruit de vos bastilles, N'ai-je donc pas assez, mes filles, De l'assourdissement des flots ? |
ATAGHAN | Le chef maure au large ataghan |
AZUR | C'était plaisir de voir danser la jeune fille ! Sa basquine agitait ses paillettes d'azur |
BAISER | Ces flots qui baisent sans murmure Les flancs de ce rocher.... |
BAMBOU | L'éléphant aux larges oreilles Casse les bambous en marchant |
BARIOLÉ, ÉE | L'Égypte ! elle étalait.... Ses champs bariolés comme un riche tapis |
BASQUINE | Cette Espagnole.... Qui soulève, en dansant le fandango léger, Les plis brodés de sa basquine |
BLOND, BLONDE | L'Égypte ! elle étalait, toute blonde d'épis, Ses champs.... |
BLUET ou BLEUET | Allez, allez, ô jeunes filles, Cueillir des bluets dans les blés |
BOA | Les boas monstrueux, les crocodiles verts Glissaient parmi les blocs superbes |
BOMBARDIER | Qu'at-il donc le pacha, le vizir des armées ? Disaient les bombardiers, leurs mèches allumées ? |
BOULEAU | Comme une feuille morte échappée aux bouleaux Qui sur une onde en pente erre de flots en flots, Mes jours s'en vont de rêve en rêve |
BOUT | [Le nain] Sur un pied danse Au bout d'un flot |
BRONZÉ, ÉE | Un klephte a pour tous biens.... Un bon fusil bronzé par la fumée, et puis La liberté sur la montagne |
BRUME | Toujours plane une brume Sur cette mer.... |
CAPITAN-PACHA | .... Quand brûlaient au sein des flots fumants Les capitans-pachas avec leurs armements |
CAPITAN-PACHA | Brûlons le capitan sous son triple canon |
CARRÉ, ÉE | Je ne verrai plus....Leurs troupes [de mes spahis] .... Sur les carrés pesants s'abattant par nuées |
CERCUEIL | Morte au sortir d'un bal qui nous mit tous en deuil, Morte, hélas ! et des bras d'une mère égarée La mort aux froides mains la prit toute parée, Pour l'endormir dans le cercueil |
CHACAL | Là.... Grondent.... Le chacal, l'hyène rayée Et le léopard tacheté |
CHAMELLE | D'autres.... Faisaient jaillir des mamelles De leurs dociles chamelles Un lait blanc sous leurs doigts noirs |
CHANGEANT, ANTE | Comme les écailles D'un lézard changeant |
CHARBON | Et quand j'ai dit : Allah ! mon bon cheval de guerre Vole, et sous sa paupière a deux charbons ardents |
CHEVELU, UE | Les palmiers chevelus, pendant au front des tours, Semblaient d'en bas des touffes d'herbes |
CHEVELURE | Grands mâts rompus, traînant leurs cordages épars, Comme des chevelures |
CIMETERRE | Ali sous sa pelisse avait un cimeterre |
CONVIÉ, ÉE | Autour du grand banquet siége une foule avide ; Mais bien des conviés laissent leur place vide Et se lèvent avant la fin |
COUCHÉ, ÉE | Quoi mortes ! quoi, déjà sous la pierre couchées ! Quoi ! tant d'êtres charmants sans regards et sans voix ! |
COULEVRINE | Voilà vos longues coulevrines Qui soufflent du feu sur mes eaux |
COURBE | Et ses sonores espingoles Et son courbe damas |
CRÉOLE | Un oeil noir où luisaient des regards de créole |
CRIBLER | Soeurs [Cités soeurs, Semlin, Belgrade], à vous cribler de blessures Espérez-vous un grand renom ? |
DALLE | Chacun des plus grands monts à ses flancs de granit [de Babel] N'avait pu fournir qu'une dalle |
DAMAS | Le vieux Omer.... Pour elle [Lazzara] eût tout donné.... Et ses sonores espingoles, Et son courbe damas |
DAMASQUINER | [Le vieux Omer eût donné] Tout, jusqu'au cheval blanc qu'il élève au sérail, Jusqu'au frein que l'or damasquine |
DANSER | Pour danser d'autres bals elle [la jeune fille] était encor prête |
DÉCOUPER | La lune.... Des édifices dentelés Découpait en noir les aiguilles |
DÉLICIEUX, EUSE | Elle aimait trop le bal, c'est ce qui l'a tuée ; Le bal éblouissant, le bal délicieux ! Sa cendre encor frémit doucement remuée, Quand, dans la nuit sereine, une blanche nuée Danse autour du croissant des cieux |
DÉRIVER | Sur les mers irritées, Dérivent, démâtées, Nefs par les nefs heurtées |
DESCELLÉ, ÉE | La poutre du toit descellée Ploie.... |
DJINN | Les djinns funèbres, Fils du trépas, Dans les ténèbres Pressent leurs pas |
DOLIMAN | Il [le vrai soldat] porte un doliman percé dans les mêlées |
ÉBLOUISSANT, ANTE | Elle aimait trop le bal ; c'est ce qui l'a tuée, Le bal éblouissant, le bal délicieux |
ÉBRÉCHER | A-t-il donc ébréché le sabre de son père ? |
ÉCHEVELÉ, ÉE | Le Danube qui, par cinq fleuves, Tombe échevelé dans la mer |
ÉCLIPSÉ, ÉE | Elles prêtent leur forme à toutes mes pensées ; Je les vois, je les vois ; elles me disent : viens, Puis autour d'un tombeau dansent entrelacées, Puis s'en vont lentement, par degrés éclipsées |
ÉMANER | J'aurais la molle ottomane Dont émane Un parfum qui fait aimer |
ÉMERAUDE | L'insecte vert qui rôde, Luit, vivante émeraude, Sous les brins d'herbe verts |
EMPOURPRER | ....Le sang empourprait d'un rouge plus ardent Sa crête dentelée [du serpent] |
ENROUÉ, ÉE | J'aime après le combat que sa voix [du vrai soldat] enjouée Rie, et, des cris de guerre encor tout enrouée, Chante les houris et l'amour |
ÉTOILE | Ses grands yeux noirs brillaient sous la noire mantille : Telle une double étoile au front des nuits scintille Sous les plis d'un nuage obscur |
ÉTOILE | Tandis que l'étoile inodore [le bluet] Que l'été mêle aux blonds épis, Émaille de son bleu lapis Les sillons que la moisson dore |
ÉTUI | Déjà trois fois hors de l'étui.... Les lames des poignards ont lui |
FANDANGO | Cette Espagnole.... Qui soulève, en dansant son fandango léger, Les plis brodés de sa basquine |
FILLE | Hélas ! que j'en ai vu mourir de jeunes filles ! C'est le destin ; il faut une proie au trépas |
FLANC | La voyez-vous passer, la nuée au flanc noir ? |
FLEUR | Il faut qu'avril jaloux brûle de ses gelées Le beau pommier, trop fier de ses fleurs étoilées |
FLEUR | Quoi, mortes ! quoi, déjà sous la pierre couchées ! Quoi, tant d'êtres charmants sans regard et sans voix ! Tant de flambeaux éteints, tant de fleurs arrachées ! |
FONDRE | Il [le feu du ciel à Sodome] fond comme cire Agate, porphyre, Pierres du tombeau |
FOUILLER | Ton cheval a l'oeil intrépide.... Ses pieds fouillent le sol, sa croupe est belle à voir |
FOURREAU | C'est que je voulais, bourreau, Que .... Ma dague au pommeau d'agate Eût ta gorge pour fourreau |
FÛT | Puis l'oeil entrevoyait dans le chaos confus Aqueducs, escaliers, piliers aux larges fûts |
GAZELLE | Depuis qu'Albaydé dans la tombe a fermé Ses beaux yeux de gazelle |
GÉNIE | L'Alhambra ! l'Alhambra, palais que les génies Ont doré comme un rêve et rempli d'harmonies, Forteresse aux créneaux festonnés et croulants |
GIVRE | Rome a ses clefs ; Milan, l'enfant qui hurle encor Dans les dents de la guivre |
GRÊLE | La voix grêle des cymbales Se mêlait par intervalles Aux bruits de la grande mer |
GRELOT | À l'heure où l'on entend lentement revenir Les grelots du troupeau qui bêle |
HAMAC | Sara, belle d'indolence, Se balance Dans un hamac |
HEIDUQUE | Il faudrait.... tout braver pour me voir, Le sabre nu de l'heiduque Et l'eunuque |
INCENDIAIRE | L'onde incendiaire [les matières en fusion dans Sodome livrée au feu du ciel] Mord l'îlot de pierre Qui fume et décroît |
INFANT, ANTE | Mudarra Dont ses [de don Rodrigue] complots sanguinaires Jadis ont tué les frères, Les sept infants de Lara |
JASPE | Des temples où siégeaient sur de riches carreaux Cent idoles de jaspe à têtes de taureaux |
JASPÉ, ÉE | Je vis sur le sable un serpent jaune et vert, Jaspé de taches noires |
JOUTER | et dont la flèche Jouterait avec l'éclair |
LAME | Déjà trois fois, hors de l'étui, Sous vos doigts, à demi-tirées Les lames des poignards ont lui |
LÉVIATHAN | [Flotte du sultan] Toi qui, dans ta démence, Battais les mers, immense Comme Léviathan ! |
LIVIDE | Leur troupeau lourd et rapide, Volant dans l'espace vide, Semble un nuage livide Qui porte un éclair au flanc |
LUI | Toujours lui ! lui partout ! ou brûlante ou glacée, Son image [de Napoléon] sans cesse ébranle ma pensée |
LUNE | Cités [mahométanes] aux dômes d'or où les mois sont des lunes |
MÂCHER | Son cheval [du soldat] mâche un frein blanc d'écume |
MÉLANGE | Car elle avait quinze ans, un sourire ingénu, Et m'aimait sans mélange |
MILLIER | Hier j'avais des châteaux ; j'avais de belles villes, Des Grecques par milliers à vendre aux Juifs serviles |
MINARET | Là de blancs minarets, dont l'aiguille s'élance Tels que des mâts d'ivoire |
MOMIE | Qu'il [l'étranger] éveille en passant cette cité momie, Pompéi, corps gisant d'une ville endormie |
MONSTRUEUX, EUSE | Les boas monstrueux, les crocodiles verts, Moindres que des lézards sur les murs entr'ouverts, Glissaient parmi les blocs superbes |
MORDRE | L'onde incendiaire [l'océan de flamme qui dévore Sodome] Mord l'îlot de pierre Qui fume et décroît |
MORESQUE | Les moresques balcons en trèfles découpés |
MUET, ETTE | Les muets bigarrés armés du noir cordon |
NÉANT | Voici Babel déserte et sombre, Du néant des mortels prodigieux témoin |
NEIGE | Il faut qu'avril jaloux brûle de ses gelées Le beau pommier, trop fier de ses fleurs étoilées, Neige odorante du printemps |
NEIGER | Quand novembre de brume inonde le ciel bleu, Que le bois tourbillonne et qu'il neige des feuilles |
OBÉLISQUE | Les obélisques gris s'élançaient d'un seul jet |
OCÉAN | Parfois il [Napoléon] vient, porté sur l'ouragan numide, Prenant pour piédestal la grande pyramide, Contempler les déserts, sablonneux océans |
OEIL | Depuis qu'Albaydé dans la tombe a fermé Ses beaux yeux de gazelle |
ONDULER | Et c'est alors qu'on voit les peuples étaler Les couleurs les plus fières, Et la pourpre et l'argent et l'azur onduler Aux plis de leurs bannières |
ONGLE | Ces voiles où sont-elles, Qu'armaient les infidèles, Et qui prêtaient leurs ailes à l'ongle des brûlots ? |
ORIENT | Que le poëte.... prenne pied dans tel siècle ou dans tel climat, qu'il soit du midi, du nord, de l'occident, de l'orient, qu'il soit antique ou moderne.... |
ORIENT | Il résulte de tout cela [l'ardeur des études orientales] que l'Orient, soit comme image, soit comme pensée, est devenu pour les intelligences autant que pour les imaginations une sorte de préoccupation générale à laquelle l'auteur de ce livre a obéi, peut-être à son insu |
ORIENTAL, ALE | Les couleurs orientales sont venues comme d'elles-mêmes empreindre toutes ses pensées, toutes ses rêveries ; et ses rêveries et ses pensées se sont trouvées tour à tour et presque sans l'avoir voulu, hébraïques, turques, persanes, arabes.... |
ORIENTAL, ALE | Si aujourd'hui quelqu'un lui demande à quoi bon ces Orientales ? qui a pu lui inspirer de s'aller promener en Orient pendant tout un volume ? que signifie ce livre inutile de pure poésie.... |
PADISCHAH ou PADISHA | Écoute-moi, visir de ces guerriers sans nombre, Ombre du padischah qui de Dieu même est l'ombre |
PAILLETTE | C'était plaisir de voir danser la jeune fille ! Sa basquine agitait ses paillettes d'azur |
PAR | Mes spahis Qui poussaient leurs chevaux par les champs de maïs |
PARÉ, ÉE | La mort aux froides mains la prit toute parée, Pour l'endormir dans le cercueil |
PARTIR | Un cri part, et soudain voilà que par la plaine Et l'homme et le cheval emportés, hors d'haleine.... Volent avec les vents |
PASSER | Les Turcs ont passé là : tout est ruine et deuil |
PELISSE | Un jour, des vieux hetmans [Mazeppa] il ceindra la pelisse |
PERDU, UE | Comme elle court [Lazzara] !... Par les chemins perdus, par les chemins frayés |
PLAINE | Un cri part, et soudain voilà que par la plaine Et l'homme et le cheval emportés, hors d'haleine.... Volent avec les vents |
PLAISIR | C'était plaisir de voir danser la jeune fille |
POMME | Il n'est pas une cité Qui dispute sans folie, à Grenade la jolie La pomme de la beauté |
POMMIER | Il faut qu'avril jaloux brûle de ses gelées Le beau pommier, trop fier de ses fleurs étoilées, Neige odorante du printemps |
POSER | De vastes salles Où.... Veillaient assis en cercle et se regardant tous Des dieux d'airain, posant leurs mains sur leurs genoux |
PRIMEUR | Sa Hautesse aime les primeurs [il s'agit d'une jeune captive chrétienne]. Nous vous ferons mahométane |
PYRAMIDAL, ALE | Et des sommets nouveaux d'autres sommets chargés Sans cesse surgissaient aux yeux découragés Sur sa tête pyramidale [de Babel] |
QUINZE | Et ce charme inconnu, cette fraîche auréole Qui couronne un front de quinze ans |
RAMADAN ou RAMAZAN | A-t-il du ramazan rompu le jeûne austère ? |
RAMEAU | À travers les rameaux et le feuillage sombre, Je vois leurs yeux étinceler |
RÉEL, ELLE | Ainsi lorsqu'un mortel.... S'est vu lier vivant sur ta croupe fatale, Génie, ardent coursier, En vain il lutte ; hélas ! tu bondis, tu t'emportes Hors du monde réel |
REGARDER | Des plafonds d'un seul bloc couvrant de vastes salles, Où, sans lever jamais leurs têtes colossales, Veillaient, assis en cercle et se regardant tous, Des dieux d'airain posant leurs mains sur leurs genoux |
REMBRUNI, IE | Mes chansons, comme un ciel d'automne rembrunies |
REMUÉ, ÉE | Elle aimait trop le bal.... Sa cendre encor frémit doucement remuée, Quand dans la nuit sereine une blanche nuée Danse autour du croissant des cieux |
RESSERRER | Sur ses membres gonflés la corde se replie, Et comme un long serpent resserre et multiplie Sa morsure et ses noeuds |
RIEUR, EUSE | La fête commencée, avec ses soeurs rieuses Elle accourait |
ROUILLER | On dirait qu'en ces jours où l'automne décline, Le soleil et la pluie ont rouillé la forêt |
ROULER | Quand il s'est dans ses noeuds roulé comme un reptile |
RUER | Gomorrhe, Sodome.... L'ardente nuée Sur vous s'est ruée, ô peuples pervers |
SACRE | [Napoléon] Des porte-clefs anglais misérable risée, Au sacre du malheur il retrempe ses droits |
SATAN | Osez-vous bien, fils de Satan ? Nous osons, dit le capitan |
SEMÉ, ÉE | Allah ! qui me rendra ma redoutable armée ! La voilà par les champs tout entière semée, Comme l'or d'un prodigue épars sur le pavé |
SEREIN, EINE | Quand, dans la nuit sereine, une blanche nuée Danse autour du croissant des cieux |
SÉRÉNADE | Grenade efface en tout ses rivales ; Grenade Chante plus mollement la molle sérénade |
SERPENTER | Que je voie.... Les étoiles des chars se croiser dans les rues, Et serpenter le peuple en l'étroit carrefour |
SIMOUN | On entendait mugir le semoun meurtrier |
SOYEUX, EUSE | Celui qui.... Sur de soyeux divans se couche avec mollesse |
SPIRALE | L'incendie, attaquant la frégate amirale, Déroule autour des mâts son ardente spirale |
STEPPE | Enfin, après trois jours d'une course insensée, Après avoir franchi fleuves à l'eau glacée, Steppes, forêts, déserts.... |
SULTANE | Il faut au sultan des sultanes, Il faut des perles au poignard |
SYLLABE | L'Alhambra !... Forteresse aux crénaux festonnés et croulants, Où l'on entend la nuit de magiques syllabes |
TACHETÉ, ÉE | Comme une peau de tigre, au couchant s'allongeait Le Nil jaune, tacheté d'îles |
TALON | Il n'est bon qu'à presser des talons une mule |
TERRASSE | Ces têtes couronnaient, sur les créneaux rangées, Les terrasses de rose et de jasmin en fleurs |
TIGRÉ, ÉE | ... Trois officiers, Immobiles et fiers sur leur selle tigrée |
TISSU | Puis c'étaient des bijoux, des colliers, des merveilles.... Des tissus plus légers que des ailes d'abeilles |
TOUFFE | Et, colosses perdus dans ses larges contours [de Babel], Les palmiers chevelus, pendant au front des tours, Semblaient d'en bas des touffes d'herbes |
TOURNOYANT, ANTE | Un flot tournoyant |
TRAÎNER | Ta vie et tes pensées Autour d'un souvenir, chaste et dernier trésor, Se traînent dispersées |
TRÈFLE | Les moresques balcons en trèfles découpés |
TRÉPASSÉ, ÉE | Maintenant la jeune trépassée.... Dort |
TRONÇON | Sans pouvoir réunir ses tronçons mutilés Qui rampent et qui saignent |
TUER | Elle aimait trop le bal, c'est ce qui l'a tuée |
ULCÈRE | [Sodome et Gomorrhe] Chaque toit recélait quelque mystère immonde, Et, comme un double ulcère, elles souillaient le monde |
VAGUEMENT | Peut-être on entendait vaguement dans les plaines.... |
VILLAGE | Le terrain le plus vulgaire gagne un certain lustre à devenir champ de bataille ; Austerlitz et Marengo sont de grands noms et de petits villages |
VOILE | N'avez-vous pas levé votre voile aujourd'hui ?.... L'air de midi m'a suffoquée : Mon voile un instant s'est ouvert |
YOLE | L'yole aux triples flammes |
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