L'oeuvre Le glorieux de Philippe Néricault DESTOUCHES

Ecrit par Philippe Néricault DESTOUCHES

Date : 1732

Citations de "Le glorieux"

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Utilisé pour le motCitation
FACTOTUMAutant que je puis m'y connaître, Vous êtes factotum de monsieur notre maître
FAIBLEC'est le faible commun des gens de qualité, Leurs titres bien souvent font tout leur patrimoine
FIGUREEt quoi cette vieille figure Viendra-t-elle toujours troubler nos entretiens ?
FIGUREEt, riche en apparence, Je fais une figure égale à ma naissance
FRELUQUETLe portrait de sa mère, un sot, un freluquet, Qui fait le bel esprit et n'a que du caquet
FRISERAu fond les airs que je me donne Frisent l'impertinent, le suffisant, le fat
GALOPChassez le naturel, il revient au galop
GLOIREGrand soif, bon appétit, et surtout point de gloire, C'est ma devise....
GONFLERSans ce pauvre garçon j'allais me méconnaître, Et me gonfler d'orgueil aussi bien que mon maître
GORGE....De m'accorder le plaisir et l'honneur De me couper la gorge avec vous....
GOURMERViens, et, sans te gourmer avec moi de la sorte, Laisse en entrant chez nous ta grandeur à la porte
GRAND, ANDEGrand'soif, bon appétit
GRÊLÉ, ÉEIl a l'air bien grêlé ; selon toute apparence, Cet homme n'a pas fait fortune à l'intendance
GUEUX, EUSEJe veux le faire, moi, mourir sous le bâton, Ou le gueux dès ce soir quittera ma maison
HAUT, AUTEMon maître a très souvent la parole si haute, Il est si suffisant....
HAUTEUREt sa présomption Mérite qu'avec lui prenant le ton de père, Je fasse à ses hauteurs une leçon sévère
ICIVous ne vous tairez point ? est-il temps que l'on cause ? Valère, ici ; laissez cette fille ; et pour cause
LAISSERLaisse en entrant chez nous ta grandeur à la porte
MAINJe m'en vais du soufflet me payer par mes mains
MENTEUR, EUSE....Un menteur qui n'a pas de mémoire Se décèle d'abord ...
MIGRAINECette migraine-là vient bien subitement ! C'est moi qui l'ai donnée indubitablement
MONTER....à quoi vont les revenus du comte ? - Je ne saurais vous dire à quoi cela se monte
NEUF, EUVEMoi, je suis assez neuf sur ces démarches-là
NU, NUEJamais aucuns profits, et souvent en hiver Il me laissait aller presque aussi nu qu'un ver
ORIGINAL, ALEQuoiqu'il soit, m'a-t-on dit, un franc original
PARCHEMINEt j'ai dans mon pupitre Des billets au porteur dont je fais plus de cas Que de vieux parchemins, nourriture des rats
PLANTÉ, ÉEMais est-il vif, alerte, étourdi, bien planté, Bon vivant ? car je veux tout cela pour ma fille
PORTERToujours portant au vent, fier comme un Ecossais
RAISONNEUR, EUSEPetite raisonneuse, Qui veut parler sur tout et ne dit jamais rien
REINEÀ vous parler sans fard, Ma reine, au rendez-vous vous venez un peu tard
RODOMONTIl faut que je sois bien possédé du démon, Pour souffrir les hauteurs d'un pareil rodomont
ROMPU, UELe comte a si bien fait que tout était rompu
SEC, SÈCHEIl joue, et, qui plus est, il y fait bien son compte ; Car il va mettre à sec un franc provincial
SOUFFRIRJe sens qu'il m'ennuie à mourir ; Je l'estime beaucoup et ne puis le souffrir
SUCCOMBERÀ la tentation succombez donc de grâce
SUFFISANT, ANTEIl prend avec mon frère un ton bien suffisant
SÛREMENTPhilinte : Madame, je crains bien de vous importuner. - Lisette : Cet homme a sûrement le don de deviner
TEL, ELLEUn rival comme lui n'est pas fait, que je crois, Pour traverser les voeux d'un homme tel que moi
TÊTEAh ! c'est l'original De mes airs de grandeur qui vient tête levée ; Mon éclat emprunté cesse à son arrivée
TIRER... Pour fuir un éclat, monsieur, je vous conjure, De me tirer d'ici dès demain, dès ce soir, Pour que Valère et moi nous cessions de nous voir
TOMBÉ, ÉEVoilà mon glorieux bien tombé ! sa hauteur Avait, ma foi, besoin d'un pareil précepteur
TRAÎTRE, ESSELe comte : Quant à moi, j'aime la politesse. - Lisimon : Moi je ne l'aime point, car c'est une traîtresse Qui fait dire souvent ce qu'on ne pense pas
TUTOYERVous ne tutoierez plus un gendre de ma sorte
VALOIREnfin, vaille que vaille, L'ennemi se soumet, j'ai gagné la bataille

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