Définition de SVREMENT

DÉFINITIONS - REMARQUE - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : re-kou-r'

DÉFINITIONS

1
Terme vieilli dont on ne connaît aujourd'hui que le présent, je recous tu recous, il recout, l'infinitif recourre, et le participe passé recous. Reprendre sur l'ennemi.
Il était accouru avec un peu de gens pour recourre le bagage
de Claude Favre de VAUGELAS dans Q. C. I, 15
La magnanimité d'Abraham, qui ne se réserve rien du butin qu'il avait recous
En feu cuisant tu vas être jeté, Si la valeur d'un chevalier loyal Ne te recout de ce brasier fatal

REMARQUE

1
Suivant Ménage, l'infinitif est recourir, non recourre ; c'est une erreur.

HISTORIQUE

1
XVe s.
Comment messire Jehan le Bouteiller et messire Hubert du Fresnoy furent recoux de mort
L'ung d'eulx fut tellement empressé par une tourbe d'ennemis, qu'il fut porté à terre et en dangier d'estre mort ; l'autre frere, qui l'aymoit autant que soy mesme, aventura son corps tellement et si vaillamment qu'il se bouta en la foule et recousyt son frere
dans le Jouvencel, f° 39, dans LACURNE
2
XVIe s.
Un forçat se coupa la jambe avec un couteau pour se jetter à l'eau, dont il fut recous et pendu
[Paroles du marquis Albert à d'Aumale, son prisonnier, lors du siége de Metz] Qu'il estoit cause que l'on avoit ainsi tué par plusieurs fois ses gens, sur l'esperance de le recourre
de Vincent CARLOIX dans V, 8

ÉTYMOLOGIE

1
Voy. RECOUSSE.