Définition de PARENTAGE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : pa-ran-ta-j'

DÉFINITIONS

1
Union par les liens du sang ou par les alliances de. famille.
Si nommer en son parentage Une longue suite d'aïeux, Que la gloire a mis dans les cieux, Est réputé grand avantage
de François de MALHERBE dans IV, 5
Tous ceux que le parentage ou l'alliance oblige à nous assister
de François de MALHERBE dans le Traité des bienf. de Sénèque, III, 18
Un lion de haut parentage Et passant par un certain pré Rencontra bergère à son gré
de Jean de LA FONTAINE dans Fabl. IV, 1
Un cousin, abusant d'un fâcheux parentage, Veut qu'encor tout poudreux, et sans me débotter, Chez vingt juges pour lui j'aille solliciter
de Nicolas BOILEAU-DESPRÉAUX dans Épît. VI
Un cousin, abusant d'un fâcheux parentage, est venu malheureusement me voir, et il ne fait que de sortir de chez moi
de Jean RACINE dans Lett. à Boileau, 15
Sémantique : Fig.
Impudence, babil et sotte vanité, Et vaine curiosité, Ont ensemble étroit parentage, Ce sont enfants tous d'un lignage
de Jean de LA FONTAINE dans Fabl. x, 3

HISTORIQUE

1
XIIe s.
Guenes i mist cels de son parentage
dans Ronc. p. 182
2
XIIIe s.
Te metrai je en si haut fuer [prix], En tel tor et en tel estage, Que n'ert [ne sera] de si haut parentage, Qui mes te puisse fere anui
dans Ren. 7717
3
XVIe s.
Elle a causé vengeances horribles, mesconnoissance de consanguinité et parentage
de Francois LANOUE, dit Lanoue Bras de Fer dans 56
Après avoir obtenu la dispense du parentaige du quart vis-à-vis [au 4e degré]
de Vincent CARLOIX dans III, 18

ÉTYMOLOGIE

1
Parent ; wallon, parinteg.

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