Définition de OMETTRE

DÉFINITIONS - REMARQUE - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : o-mè-tr'. Il est de tradition, quand on dit le vers de Racine, Plaid. III, 3 : Je vais, sans rien om

DÉFINITIONS

1
Manquer à faire, à dire une chose.
N'omettre à demander aucun des axiomes parfaitement évidents et simples
Je ne dois pas omettre en ce lieu que le P. Bourgoing a été longtemps confesseur de monseigneur le duc d'Orléans
Je ne puis décrire toutes les grandes actions de M. de Turenne, et je voudrais n'en omettre aucune
Sans rien omettre de ses dévotions, Marie-Thérèse avait toute la complaisance qu'une femme doit à son époux
On ne doit pas omettre que dans les divertissements des Amants magnifiques il se trouve une traduction de l'ode d'Horace donec gratus eram tibi
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Vie de Molière.
Nature : Absolument.
Il affirme, et les autres ne nient pas, ils omettent
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Philos. Somm. des quatre évang.
2
Omettre quelqu'un, ne pas le comprendre dans une énumération.
Il ne faut pas omettre Lucain, dont le génie original a ouvert une route nouvelle ; il ne doit à personne ni ses beautés ni ses défauts
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Ess. poés. ép. 4
3
S'omettre, Nature : v. réfl. Être omis.
Me faire écrire aux occasions chez le maréchal [de Villeroy], ce qui ne s'omet qu'en brouillerie ouverte

REMARQUE

1
Omettre se construit avec à ou de : il a omis de faire cela ou à faire cela.

HISTORIQUE

1
XVIe s.
Agis ayant, par despit, omis à faire le sacrifice accoustumé
de Jacques AMYOT dans Lyc. 18
Et cependant ilz omettoient à dire ce qui estoit en luy le plus beau et le plus grand
de Jacques AMYOT dans Péric. 73

ÉTYMOLOGIE

1
Lat. omittere, de ob, et mittere (voy. METTRE).

Synonymes de OMETTRE

Termes proches de OMETTRE