Définition de NPHRO-GASTRIQUE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : é-teu ; l'f ne se prononce pas, si ce n'est quand le mot qui suit est une voyelle ou une h muette

DÉFINITIONS

1
Petite balle pour jouer à la longue paume. Prendre l'éteuf à la volée.
Sémantique : Fig. Il joue de ces éteufs-là, se dit d'un homme qui fait des coups qu'il ne devrait pas faire.
Courir après son éteuf, se donner beaucoup de peine pour ressaisir un avantage qu'on laisse échapper. Il ne faut pas courir après son éteuf, c'est-à-dire il ne faut lâcher les sûretés qu'on a entre les mains, pour des choses incertaines.
Renvoyer l'éteuf, se décharger sur un autre d'une affaire, d'une commission.
Il [le vent] accourait, un mont en chemin l'arrêta ; L'éteuf passant à celui-là, Il le renvoie et dit....
de Jean de LA FONTAINE dans Fabl. IX, 7
Le docteur, voulant me faire de fête, dit que je connaissais cette cause parfaitement et voulut que je l'expliquasse ; je lui renvoyai l'éteuf comme à mon ancien
de GROSLEY dans Vie, p. 110
Se renvoyer l'éteuf, se rendre la pareille.
Repousser ou renvoyer l'éteuf, répliquer vertement, repousser une attaque.
Éteuf a vieilli ainsi que le jeu auquel il servait, et on ne l'emploie plus sans un certain archaïsme.

HISTORIQUE

1
XVe s.
Sont-ce coups d'esteufs ou de billes, Que ferez tesmoing vos voisins ?
de Charles D'ORLÉANS dans Rondeau.
Le duc de Bourgogne se mist encores après son esteuf, et à remettre le siege devant Nancy
de Philippe de COMMINES dans v, 5
2
XVIe s.
Jouant à la paulme, il receut un coup d'esteuf
de Michel de MONTAIGNE dans I, 74
Aubigné de ce pas descend au cabinet du mareschal d'Anville ... il joua des mesmes estoeufs qu'il avoit fait vers l'autre mareschal
de Théodore Agrippa D'AUBIGNÉ dans Hist. II, 272

ÉTYMOLOGIE

1
Bas-lat. stoffus ; le même qu'étoffe (voy. ce mot) ; ainsi dit à cause qu'il est fait d'étoffe, garni d'étoffe.

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