Définition de MYRRHE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : mi-r'

DÉFINITIONS

1
Gomme résine du balsamodendron myrrha, Nees, plante térébinthacée, voisine des amyris kataf et kafal de Forskal ; elle est apportée de l'Arabie heureuse et de l'Abyssinie.
Ils [les mages] lui offrirent [à l'enfant Jésus] pour présents de l'or, de l'encens et de la myrrhe
de Isaac Louis Lemaistre de SACY dans Bible, Évang. St Math, II, 11
On [les mages] lui donne [à l'enfant Jésus] de l'or comme à un roi ; l'encens honore sa divinité ; et la myrrhe, son humanité et sa sépulture, parce que c'était le parfum dont on embaumait les morts
Sémantique : Fig.
Jusqu'à ce que les ombres se dissipent, et que le jour de la bienheureuse éternité paraisse, j'irai dans la solitude, sur la montagne de la myrrhe et sur la colline de l'encens, pour contempler les vérités éternelles
de Jacques-Bénigne BOSSUET dans Réfl. sur l'état des péch.
Elle fit de tous ces maux, comme l'épouse des Cantiques, un faisceau de myrrhe qu'elle reçut des mains de son bien-aimé et qu'elle mit dans son sein comme une marque précieuse de son amour

HISTORIQUE

1
XIe s.
Mirre et timoine [ils] i firent alumer
dans Ch. de Rol. CCIX
2
XIIe s.
Fum [fumée] des especes de myrre et d'encens et de tote purriere [poussière] de pigment
dans Job, p. 447
3
XVIe s.
De bonne myrrhe playe puante, proverbe par corruption de : debonnaire mire [médecin] fait playe puante

ÉTYMOLOGIE

1
Provenç. esp. et ital. mirra ; du lat. myrrha ; comparez le grec, et voy. MYRICA.

Termes proches de MYRRHE

Phonétiquement proche de MYRRHE