Définition de HGMONIE

DÉFINITIONS - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : dé-pré-da-teur, tri-s'

DÉFINITIONS

1
Celui, celle qui fait des déprédations.
Déprédateurs du peuple et fiers tyrans des rois
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Sophon. IV, 3
Je sais bien qu'il y a de fameux déprédateurs qui redoutent la vertu éclairée ; je sais que des fripons murmurent contre le bonheur public
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Lett. Vaines, 11 janv. 1776
Il sera encore plus difficile de crier efficacement économie à nos déprédateurs que de crier modération à Voltaire et de le persuader
de Jean Le Rond D'ALEMBERT dans Lett. au roi de Prusse, 8 nov. 1771
On le retrouve aussi [Philippe le Bel, au Purgatoire de Dante] dans ce déprédateur effronté qui, non content d'avoir, nouveau Pilate, fait prisonnier le Christ dans son vicaire, entre à pleines voiles dans le temple
dans Hist. litt. de la France, dans LECLERC, Disc. t. XXIV, p. 555
Nature : Adj. Ministre déprédateur.
Elle [la Grande-Bretagne] avait été longtemps esclave des héros déprédateurs des sept montagnes [les Romains]
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Princ. de Babyl. 10
L'histoire, ainsi que les nations déprédatrices et conquérantes, semble avoir pris pour règle d'équité le mot de Brennus : Vae victis (malheur aux vaincus)
de Jean-François MARMONTEL dans Élém. de littérat. t. IV, liv. II, dans GIRAULT-DUVIVIER
Les peuples ne voulaient plus travailler pour des étrangers déprédateurs ou pour des oppresseurs domestiques
de Guillaume Thomas, abbé RAYNAL dans Hist. phil. IV, 21

ÉTYMOLOGIE

1
Lat. depraedator, de depraedari (voy. DÉPRÉDER).

Termes proches de DÉPRÉDATEUR, TRICE