Définition de COMPAROIR
Prononciation : kon-pa-roir
DÉFINITIONS
1
Usité seulement à l'infinitif. Sémantique : Terme de procédure. Comparaître en justice. Être assigné à comparoir.Ils [les juges] ont ajourné le dit Paul-Louis à comparoir devant les assises de Paris
de Paul Louis COURIER dans I, 330
HISTORIQUE
1
XVe s.Le dit duc seroit adjourné à comparoir en parlement à Paris
de Philippe de COMMINES dans III, 1
Le jour de l'assignation vint, et se comparut le jeune chevalier au lieu où l'on lui avoit dit
de LOUIS XI dans Nouv. XCVIII
2
XVIe s.Puis nul ne comparant à l'encontre
de François RABELAIS dans Garg. I, 48
Et commenda qu'ilz comparussent en la place
de François RABELAIS dans ib. I, 49
Ilz se rendirent à luy sains et saulves, exceptez Epistemon qui ne se comparoyt point
de François RABELAIS dans Pant. II, 30
Le jour et heure que les parties controverses comparent par devant vous
de François RABELAIS dans ib. III, 40
Il allegua plusieurs exceptions et subterfuges pour ne point comparoir
de Jacques AMYOT dans Marcel. II
Il compar à l'assignation devant le censeur, accompaigné d'une sienne fille
de Olivier DE SERRES dans 998
ÉTYMOLOGIE
1
Provenç. comparer ; ital. comparire ; du latin comparere, de cum, avec, et parere, paraître (voy. ce mot). Ce verbe se conjuguait jadis : au présent, je compere ; à l'imparfait, je comparoie ; aufutur, je comperrai ; au participe, comparant.