Définition de APANAG, E

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DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : a-pa-na-j'

DÉFINITIONS

1
Sémantique : Terme de féodalité. Terres ou certaines portions du domaine royal qu'on donne aux princes pour leur subsistance, mais qui reviennent à la couronne après l'extinction de leurs descendants mâles.
2
Sémantique : Par analogie.
L'île fut lors donnée en apanage à Lucifer
de Jean de LA FONTAINE dans Papef.
3
Le droit ou le pouvoir exercé. Dans ce sens on disait avoir apanage sur une contrée.
4
Sémantique : Fig. Ce qui est le propre de quelqu'un, de quelque chose. Les infirmités sont l'apanage de la vieillesse.
Le fanatisme et les contradictions sont l'apanage de la nature humaine
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Moeurs, Inde.
Le présent seul est de notre apanage, Et l'avenir peut consoler le sage, Mais ne saurait altérer son repos
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Épît. XLI, 22
La liberté, la paix, qui font notre apanage
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Scythes, IV, 2
C'est l'apanage de la créature d'être sujette au changement
de Jacques-Bénigne BOSSUET dans Lettres abb. 72
Le duc d'York s'étant persuadé qu'elle [la dame] était de son apanage
de Antoine HAMILTON dans Gramm. 9

HISTORIQUE

1
XIVe s.
Le dit Jehan son frere ne devoit, ne ne povoit demander en la dite comté de Blois que apanage tant seulement
de Victor Henri-Joseph Brahain, dit DU CANGE dans apanare.
2
XVe s.
Et depuis le roi leur offrit bailler le païs de Champaigne et Brie, pour le dit ampanaige
de J. DE TROYES dans Chron. 1465

ÉTYMOLOGIE

1
Forme non latine apanaticum, de ad (voy. à) et panis, pain ; action de donner du pain ; provenç. apanar, nourrir. On trouve apanager dans le sens de mettre les pourceaux au gland, mais alors il vient de pastinagium, pâturage.

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