L'oeuvre Crispin médecin de Noël LEBRETON, sieur de HAUTEROCHE

Ecrit par Noël LEBRETON, sieur de HAUTEROCHE

Date : 1674

Citations de "Crispin médecin"

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Utilisé pour le motCitation
CHÉRIRJe ne suis pas de ces médecins qui ne chérissent que leurs opinions et qui, plutôt que d'en démordre, aiment mieux laisser mourir un malade
CHEVALJe voudrais bien qu'elle eût soufflé devant moi et qu'elle s'avisât de traverser ce que j'aurais résolu ; je lui ferais bien voir que son cheval ne serait qu'une bête
CHEVALLaissons l'âge à part ; aussi bien, comme on dit, il n'est que pour les chevaux
CONVENIRVotre âge, monsieur, ne convient pas avec celui de ma fille
CRUCIAL, ALEAh ! quel plaisir je vais prendre à faire sur son corps [un corps à disséquer] une incision cruciale et à lui ouvrir le ventre depuis le cartilage xiphoïde jusqu'aux os pubis !
CUL ou CUMonsieur mon père, on me voit le cul de tous les côtés [je suis en guenilles]
DEMI-LUNEMarin : vous voyez clairement qu'elle seule est le maître et la maîtresse - Mirobolan : vous ne savez ce que vous dites. - Marin : non, mais je sais que vous venez d'être furieusement repoussé à la demi-lune
DÉMORDREJe ne suis pas de ces messieurs qui ne chérissent que leurs opinions et qui, plutôt que d'en démordre, aiment mieux laisser crever un malade
DÉPROMETTREJe crois, encore un coup, qu'il vous l'a promise [ma fille, en mariage] ; mais il peut vous la dépromettre ; car, apparemment, il n'en sera rien
DÉSAGRÉABLE[Je demande votre fille] à des conditions qui peut-être ne vous seront pas désagréables
DÉSESPÉRERVous saurez que ma maîtresse a perdu un petit chien qu'elle aime éperdument, qu'elle s'en désespère et qu'elle en met la faute sur moi
DISEUR, EUSETu fais toujours le beau diseur et le grand esprit ; apprends que j'en sais plus que toi
DISSECTIONQu'on fasse ajuster cette salle proprement, afin d'y bien recevoir tous ceux qui me feront l'honneur de se trouver à la dissection du corps que me doit envoyer le maître des hautes oeuvres
DIVINATIONMonsieur, des gens m'ont dit que vous étiez fort savant en médecine et surtout en l'art de divination
ÉCUUn médecin n'a non plus de pitié d'un homme qu'un avocat d'un écu
EFFRONTERIEIl faut payer d'effronterie
EMBERLUCOQUER (S')À quoi bon s'aller embrelicoquer l'esprit de ces bâtards de noms ?
FÂCHEUX, EUSEIl n'a pas mauvaise mine, mais il a pourtant quelque chose de fâcheux dans le visage
FAUTECela [la mort du malade] arrive quelquefois, mais ce n'est pas la faute de la médecine. - Il faut donc que ce soit la faute des médecins, puisque ce n'est pas celle de la médecine
GAILLARD, ARDEVoyez un peu le gaillard ; il n'y aurait qu'à le laisser faire, il ferait les plus belles choses du monde
GAMMESi je rencontre ce monsieur Mirobolan, je m'en vais lui chanter diablement sa gamme
GARDERJe vois bien que vous m'en donnez à garder
GOBETLaisse-moi faire ; nous en mangerons de bons gobets ensemble
GOURMERMorbleu, quand il voudra se gourmer, on lui fera voir si l'on n'en sait pas autant que lui, et possible davantage
GRÂCEVous avez mauvaise grâce de parler de la sorte
GRANDEMENTIl lui reste une chose qui m'inquiète grandement pour lui
GRILLEVous souhaitez qu'elle épouse une grille
GUEULEJe ne me soucie guère de lui.... J'ai bien pensé lui donner sur la gueule
HABILLÉ, ÉEHé ! laissez-moi faire ; nous ne sommes pas si sots que nous sommes mal habillés ; il me croit plus niais que je ne suis
HASARDERJe hasarde mon dos, mes bras, mes jambes, mon corps
HAUT-DE-CHAUSSES ou HAUT-DE-CHAUSSEFéliante est une maîtresse femme, et, si je ne me trompe, elle a la mine de porter le haut-de-chausses
IMBRIAQUEJe pense que je suis aujourd'hui imbriaque, j'oublie la moitié des choses dont j'ai besoin
LONG, ONGUEMorbleu, tu as menti ; il faut t'en faire tâter tout du long et tout du large
METTREAdieu, monsieur, mettez-vous en tête que vous n'aurez jamais ma fille
MOITIÉAvez-vous pris la peine d'en parler à madame votre chère moitié ?
MONSIEURAh ! remets-toi promptement en la même posture, c'est encore notre monsieur
MOUCHEDéfie-toi de Marin ; car tu sais que c'est une fine mouche
NEZVous voulez encore lui parler de votre mariage, après que sa femme vous a dit à votre nez qu'il n'en sera jamais rien
OEUVREQu'on fasse ajuster cette salle proprement, afin d'y recevoir tous ceux qui me feront l'honneur de se trouver à la dissection du corps que me doit envoyer le maître des hautes oeuvres
OUVERTURECe ne sera que demain que je commencerai à travailler ; si vous voulez me faire la grâce de vous trouver à l'ouverture, vous entendrez un petit discours qui, je crois, ne sera pas fort commun
PAINC'est une étrange chose, que d'être obligé de ne manger que d'un pain, l'on s'en ennuie à la fin
PENARDVoyez le vieux penard ! il lui faut des filles de dix-huit ans
PHYSIONOMIEOu toutes les règles de la métoposcopie et de la physionomie sont fausses, ou il devait être pendu
PIÈCEViens, viens, que je t'ajuste de toutes pièces
PIÈCEHé bien, Crispin, tu n'as pas eu plus tôt l'habit de médecin sur le corps que tu as reçu la pièce blanche
POINGMorbleu, veux-tu te battre à coups de poing ?
PREMIER, IÈREVotre science es, bien incertaine, et vous y êtes les premiers trompés
RAISONNous savons, Dieu merci, mettre une femme à la raison
RAJUSTEROn heurte, rajuste-toi
REÎTRE ou RÊTREDe quoi s'avise ce vieux reître, de devenir amoureux à soixante et quatorze ans ?
RELANCEROui-da, il voulait raisonner ; mais nous l'avons relancé
RELEVERMarin, viens m'aider à me relever. - Hé monsieur, j'aurais besoin qu'on me relevât moi-même
REMETTREIl faut donc remettre la partie à demain
REMPIRERMonsieur le baron est fort rempiré depuis hier
REPASSERIl faut repasser ces mots souvent, de peur de les oublier : medicus sum
SALUADECrispin, après avoir rebuté les saluades de Marin
SENTIMENTParlez-moi franchement, je serai fort aise de savoir votre sentiment là-dessus
SOUFFLERJe voudrais bien qu'elle eût soufflé devant moi, et qu'elle s'avisât de traverser ce que j'aurais résolu
TENIRCe sont les discours que vous teniez, avant que nous eussions parlé à votre femme
TÊTEIl faut avouer que, quand la vieillesse se met l'amour en tête, elle fait plus d'extravagances que la jeunesse
TIRERMa foi, si vous ne tirez pays, j'irai chercher le commissaire
TIRERJe crains bien que ce ne soit ton maître. - Qu'importe ? il s'en faut tirer
TRAGÉDIELe bonhomme Pyrante disait que vous étiez en philosophie, qu'il n'était encore qu'en cinquième, et qu'à la tragédie du collége il jouait Cupidon quand vous représentiez l'empereur
VENU, UEMais encore, de quelles pilules ? Les premières venues de chez l'apothicaire
VIEILLESSEIl faut avouer que, quand la vieillesse se met l'amour en tête, elle fait cent fois plus d'extravagances que la jeunesse
VISAGEParbleu, il semble à ce visage, qu'il n'y a que lui qui sache quelque chose
VOIRAllez voir vos malades, et me laissez en repos
XIPHOÏDEQuel plaisir je vais prendre à faire sur son corps une incision cruciale, et à lui ouvrir le ventre depuis le cartilage xiphoïde jusqu'aux os pubis!

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