L'oeuvre Idylles de André CHÉNIER

Ecrit par André CHÉNIER

Date : 1819

Citations de "Idylles"

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Utilisé pour le motCitation
BUCOLIQUEElle [la muse] a vu, me suivant dans mes courses rustiques, Tous les lieux illustrés par des chants bucoliques
CHANTEUR, EUSE... Les oiseaux des ténèbres, La chouette et l'orfraie et leurs accents funèbres, Voilà les seuls chanteurs que je veuille écouter
CHEVREAUMoi, je me plais auprès de mes jeunes chevreaux ; Je m'occupe à leurs jeux, j'aime leur voix bêlante
CROTALEEt le rauque tambour, les sonores cymbales, Les hautbois tortueux et les doubles crotales, Qu'agitaient en dansant sur ton bruyant chemin Le faune, le satyre et le jeune sylvain
CUEILLIRIl oublie à les voir [les fleurs] l'emploi qui le demande, Et s'égare à cueillir une belle guirlande
CUEILLIRIl [l'Amour] dormait ; un souris sur sa bouche formé L'entr'ouvrait mollement ; et de jeunes abeilles Viennent cueillir le miel de ses lèvres vermeilles
DANSANT, ANTELes chansons, les festins, les vendanges bruyantes, Et la flûte et la lyre et les notes dansantes
DISTRAIREAdieu ; puisse du moins ce peu que je te donne De ta triste mémoire effacer tes malheurs, Et, soigné par tes mains, distraire tes douleurs !
ÉCLATANT, ANTELycus, fils d'Événon, que les dieux et le temps N'osent jamais troubler tes destins éclatants !
ENFANTIN, INEEnfants, car votre voix est enfantine et tendre, Vos discours sont prudents plus qu'on n'eût dû l'attendre
FAUCILLELes blés.... touffus.... Du joyeux moissonneur attendent la faucille
FERLe sort, dit le vieillard, n'est pas toujours de fer
GRAND, ANDEQuel est ce vieillard blanc, aveugle et sans appui ? Serait-ce un habitant de l'empire céleste ? Ses traits sont grands et fiers....
GROTTEn° 37 Chanter Pomone et Pan, les ruisseaux, les moissons, Les vierges aux doux yeux et les grottes muettes, Et de l'âge d'amour les ardeurs inquiètes
GUIDE....Apollon, je périrai sans doute, Si tu ne sers de guide à cet aveugle errant
HARMONIEUX, EUSEHarmonieux vieillard, tu n'as donc point chanté ? Quelques sons de ta voix auraient tout acheté
HERBE....Ces chanteurs divins, dont les doctes prestiges Ont aux fleuves charmés fait oublier leur cours, Aux troupeaux l'herbe tendre, au pasteur ses amours
HÉRÉDITAIRE[Le centaure] Riphée Qui portait sur ses crins, de taches colorés, L'héréditaire éclat des nuages dorés
HONTEJ'ai honte à ma fortune, en regardant la tienne
HOSPITALIER, IÈRERegarde un étranger qui meurt dans la poussière, Si tu ne tends vers lui ta main hospitalière
HOSPITALITÉJe voulais des grands dieux implorer la bonté, Surtout de Jupiter, dieu d'hospitalité
HÔTE, ESSEMon hôte, maintenant que, sous tes nobles toits, De l'importun besoin j'ai calmé les abois
HÔTE, ESSELycus lui-même emplit une coupe profonde, L'envoie à l'étranger : salut, mon hôte, bois
IMPORTUN, UNELa faim qui flétrit l'âme autant que le visage, Par qui l'homme souvent importun, odieux, Est contraint de rougir et de baisser les yeux
INDIGENCERespecter l'indigence est un devoir suprême ; Souvent les immortels et Jupiter lui-même, Sous des haillons poudreux, de seuil en seuil traînés, Viennent tenter le coeur des mortels fortunés
INDIGENT, ENTE....L'indigent espère en vain du sort ; En espérant toujours il arrive à la mort
INENTENDU, UELe jeune enfant [Hylas] de loin croit entendre la voix [d'Hercule], Et du fond des roseaux, pour adoucir sa peine, Lui répond d'une voix inentendue et vaine
INFORTUNEL'homme est né pour souffrir. - Il est né pour changer. - Il change d'infortune....
IVOIREDans une bouche étroite un double rang d'ivoire
JOYEUX, EUSEPuis aussi les moissons Joyeuses, les troupeaux bêlants et mugissants
LUCINEÀ des travaux affreux Lucine nous condamne ; Il est bien doux alors d'être chère à Diane
LUSTRATIONIl est des baumes doux, des lustrations pures Qui peuvent de notre âme assoupir les blessures
MALHEUREUX, EUSEÀ tous les malheureux je rendrai désormais Ce que dans mon malheur je dus à ses bienfaits
MENACELe navire éloquent, fils des bois du Pénée.... Craignant près de l'Euxin les menaces du Nord, S'arrête, et se confie au doux calme du port
MOLOSSE....Trois pasteurs, enfants de cette terre, Le suivaient, accourus aux abois turbulents Des molosses, gardiens de leurs troupeaux bêlants
NAÏADEJe sais, quand le midi leur fait désirer l'ombre, Entrer à pas muets sous le roc frais et sombre, D'où parmi le cresson et l'humide gravier La naïade se fraie un oblique sentier
OLIVEEt l'olive a coulé sur tes membres luisants
OLYMPIQUEJe puis dresser au char les coursiers olympiques, Ou, sous les feux du jour, courbé vers le sillon, Presser deux forts taureaux du piquant aiguillon
OPPROBRE[L'indigent] Dévoré de besoin, de projets, d'insomnie, Il vieillit dans l'opprobre et dans l'ignominie
OPULENT, ENTEJe fus riche autrefois ; mon banquet opulent N'a jamais repoussé l'étranger suppliant
OUVERT, ERTELes riches grossiers.... N'ont pas une âme ouverte à sentir les talents
PAIXBerger, retiens ta main, laisse mon voile en paix
PASSAGEMais pauvre, et n'ayant rien pour payer mon passage, Ils m'ont, je ne sais où, jeté sur le rivage
PENCHANT, ANTE[Hylas] Se courbe, et, s'appuyant à la rive penchante, Dans le cristal sonnant plonge l'urne pesante
PLAINTIF, IVEBerger infortuné, ta plaintive détresse De ton coeur dans le mien fait passer la tristesse
POURSUIVREMa fille, c'est bien fait ; poursuis toujours ainsi
PRESIDERMon hôte, en tes discours préside la sagesse
QUEL, QUELLEBerger, quel es-tu donc ? qui t'agite ?
RAMÉESans appui qu'un bâton, sans foyer, sans asile, Revêtu de ramée ou de quelques lambeaux
RHAPSODEEt si, dans le chemin, rhapsode ingénieux, Tu veux nous accorder tes chants dignes des cieux....
RONGEUR, EUSETous ces rocs, calcinés sous un soleil rongeur
SEOIRSalut ! vois, l'on t'apporte et la table et le pain : Sieds-toi
SUCLa mauve, le dictame ont, avec les pavots, Mêlé leurs sucs puissants qui donnent le repos
SYLVAINEt nymphes et sylvains sortaient pour l'admirer [Homère], Et l'écoutaient en foule, et n'osaient respirer
TENDREJ'ai moi-même été pauvre et j'ai tendu la main
TRAVAILÀ des travaux affreux Lucine nous condamne
URNE[Hylas] s'appuyant à la rive penchante, Dans le cristal sonnant plonge l'urne pesante
VAPOREUX, EUSELa table au loin circule, et d'apprêts savoureux Se charge ; l'encens vole en longs flots vaporeux

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