L'oeuvre Élégies de Philippe DESPORTES
Ecrit par Philippe DESPORTES
Date : 1583
Citations de "Élégies"
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Utilisé pour le mot | Citation |
ESCARMOUCHE | Quelqu'un de ces pensers contre moy conjuré Me dresse l'ecamourche et va pressant mon ame |
IDOLÂTREMENT | L'ayse enivroit mon ame, et m'estimois heureux D'estre idolatrement de vos yeux amoureux |
IMPLORER | Et que les cieux peut-estre, en mes voeux implorez, Ordonnoient cet exil... |
IMPUDICITÉ | Quelle extresme fureur hors de toi te transporte.... Que tu veuilles perir d'une mort si cruelle Pour l'impudicité d'une dame infidele ? |
INCOUPABLE | Helas ! ne puny point ceux qui ne les ont faits [les crimes].... Or je me puis vanter incoupable envers toy |
INEXORABLE | J'ay souvent, sans mentir, blasmé vostre rigueur, Je vous nommoy cruelle, inexorable et fiere |
INGRATEMENT | Or, bien que vous m'ayez ingratement laissé.... |
INJUSTICE | Si l'amour est un dieu, c'est un dieu d'injustice |
INNOCEMMENT | Cette jeune deesse, aussi fiere que belle, Erroit sans passion ainsi qu'il luy plaisoit, Et bien qu'innocemment mille playes faisoit |
INUTILE | Des chardons inutils et des herbes mechantes |
JALOUX, OUSE | Les jaloux desespoirs, le mespris, la rigueur N'effaceront jamais vos beautés de mon coeur |
LANGUEUR | Les douces passions, les delectables peines, Et les cheres langueurs dont les amours sont pleines |
LANGUISSEMENT | Ces regards desrobez, brulans de passion, Ces doux languissemens, ces mignardes caresses |
LÉGÈREMENT | Combien l'heur des mortels s'enfuit legerement ! |
LIMITER | Si de peu de saisons ma vie est limitée |
LOIN | Loin des yeux, loin du coeur, c'est la regle ordinaire |
MAGIE | Meris, le vieux sorcier.... M'apprist une magie aux nochers peu connue |
MAÎTRESSE | Vous qui, pipez d'amour, d'erreur et de jeunesse, Adorez vainement une folle maistresse |
MALADIF, IVE | Ainsi qu'un vieux guerrier maladif et cassé |
MARTEL | Je dis bien qu'un cas plus mortel Lui donnoit ce nouveau martel, La mélancolie de Catin, dans Oeuvres poétiques de MELLIN DE SAINT-GELAIS, etc. Paris 1719, p. 69. Pour un mot de travers souffrir mille trespas, Quitter pour un martel et repos et repas |
MARTYRISER | Ardant amour la pousse, et la peur la retire ; L'un luy donne plaisir, et l'autre la martire |
MURMURANT, ANTE | Le matin et le soir, en faisant mes regrets, J'apprendray vostre gloire aux murmurans rivages |
MYSTÈRE | Tout mystere d'amour merite estre caché |
NIELLE | Au fond du vieux palais, autres fois le sejour Des demi dieux de France, est un temple d'amour ; à nuaux argentez la voute est toute painte |
NOYER | Et que tout le passé soit tenu pour perdu ; Noyons-en la memoire et l'amour tout ensemble |
NU, NUE | [Lui] Les pieds et les bras nuds, nud teste et sans ceinture |
OBSÈQUES | Estant laissé d'amour, peu me chaud de la muse ; Et rien d'elle à present ne me peut contenter Que les vers qui sçauroient mes obseques chanter |
OPINION | ....Nostre opinion seule ne nous contente, Et ce qui rend plus fort un esprit embrasé, C'est de voir que son choix de chacun est prisé |
ORDONNÉMENT | En la saison premiere, après que toutes choses Furent de leur chaos ordonnément decloses |
PIRATE | Amour, cruel pirate, incessamment le poind [un amant] |
PRÉDESTINER | Helas ! je le sçay bien qu'ilne faut que j'espere D'echapper de vos fers, quoy que je puisse faire ; Le ciel à vous servir m'a trop predestiné |
RANG | Or ainsi que la nuit tendit ses larges voiles, Et qu'on voit dans le ciel les premieres estoiles Monstrer leur belle veue et de rang se lever |
RAVOIR | Hélas ! je connoy bien que j'ay trop entrepris.... Toutesfois, le sçachant, je ne puis me ravoir, Et plus je vay avant, plus j'en pers le pouvoir |
REBLESSER | Pensers.... Qui reblessent son ame.... |
REFLUX | Non pour y [à Paris] voir la cour, le palais ou la Seine, Ny de tant d'habitants le reflus nompareil |
REVOLER | Et tous les jours passez les plus noirs de ma vie, Comme oiseaux de la nuit, devant moi revoloient |
RÔDER | Pour courir à clos yeux aux hasards de la guerre, Chercher toutes les mers, rauder toute la terre |
TÉMÉRITÉ | Si par vostre rigueur je meurs avant le tans, Veu ma temerité, j'auray ce que j'attans |
TIÈDE | Vous avez trop d'esgard, de conseil, de sagesse ; Mon humeur n'est pas propre à si tiede maistresse |
TYRANNISER | Quand la loi du destin qui, depuis ma naissance, Forte me tyrannise.... |
VEILLANT, ANTE | Un mari deffiant, de jalouse nature, Comme un dragon veillant de la voir m'empeschoit |
VOUS | Et à vous rien que vous ne se doit egaler |
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