Définition de ?LECTRO-VITALISME

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : té-nu, nue

DÉFINITIONS

1
Qui est fort délié, qui est peu compacte. Un fil ténu.
Elles [les plantes] dans leur nutrition ne tirent pas les parties grossières de la terre ou de l'eau ; il faut que ces parties soient réduites par la chaleur en vapeurs ténues
Il n'y a que cette divisibilité en parties extrêmement ténues qui puisse être prouvée par l'expérience
de BRISSON dans Traité de phys. t. I, p. 5
2
Presque aqueux, en parlant d'un liquide, de l'urine, du pus.
3
Sémantique : Terme de médecine. Qui est peu nourrissant. Mettre un malade à une diète ténue.

HISTORIQUE

1
XIIe s.
De Cantorbire aveie l'archediaconé... N'iere [je n'étais pas] del tut si tenves cum tu as ci mustré
dans Th. le mart. 87
2
XIIIe s.
S'ele [la femme] a lais piez, tous jors se chauce, à grosse jambe ait tenvre chauce
dans la Rose, 13546
Ses deux levretes [petites lèvres] ne sont pas Tenves, mais par raison grossetes
dans Bl. et Jeh. 300
3
XVIe s.
La cholere [bile] est de consistence tenue et subtile
de Ambroise PARÉ dans Introd. 6
Ordonner une diete tenue au patient
de Ambroise PARÉ dans VIII, 17
C'est lui qui maintenant redonne aux pastoureaux La grace de jouer du tenve chalumeau
de AM. JAMYN dans Poésies, p. 69

ÉTYMOLOGIE

1
Wallon, tenn ; Maine, tarve, teurve, mince, pâle, chétif ; provenç. teun, teunne ; espagn. et ital. tenue ; du lat. tenuis ; sanscrit, tanu, du radical tan, étendre. Tenve est encore dans la 1re édit. du Dict. de l'Académie ; et Ménage a conservé terve, comme se disant dans l'Anjou. Tenve représente ten-uis, qui, comme on sait, se disait à côté de te-nu-is (accent bref sur les trois voyelles).