Définition de SALURE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : sa-lu-r'

DÉFINITIONS

1
Qualité que le sel communique.
Les fleuves et les rivières prennent la salure de la mer en entrant dans l'Océan
de PATRU dans Plaid. 4, dans RICHEL
La salure des eaux et des aliments rend le peuple [en Arabie] très susceptible des maladies de la peau
de Charles-Louis de Secondat MONTESQUIEU dans Esp. XXIV, 25
Halley attribue la salure de la mer uniquement aux sels de la terre que les fleuves y transportent, et pense même qu'on peut reconnaître l'ancienneté du monde par le degré de cette salure des eaux de la mer
de Georges Louis Leclerc, comte de BUFFON dans Add. théor. terre Oeuv. t. XII, p. 467
Tout annonçait que nous étions à l'embouchure d'une très grande rivière, puisqu'elle changeait la couleur et la salure de la mer à deux lieues au large
de LA PÉROUSE dans Voy. t. II, p. 142, dans POUGENS

HISTORIQUE

1
XIIIe s.
La saleüre est de l'avier [la masse des eaux] Dont li boivre sunt si amer
dans Ymage du monde, III, Comment la mer est salée
2
XIVe s.
Se un jambon est salé de longue saleure comme d'un mois
dans Ménagier, II, 5
3
XVIe s.
Toutes choses aiguës, comme saleures, espiceries, ails, etc.
de Ambroise PARÉ dans XV, 21
Le temps chaud est le moins propre pour les saleures
de Olivier DE SERRES dans 833

ÉTYMOLOGIE

1
Saler ; wallon, saleur ; prov. et espagn. saladura

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