Définition de PRUNIER
Prononciation : pru-nié ; l'r ne se prononce pas et ne se lie pas ; au pluriel, l's se lie : des pru-nie-z en fleurs
DÉFINITIONS
1
Genre de rosacées, dans lequel on distingue : le prunier domestique, originaire de la Syrie et de la Dalmatie ; le prunier épineux, dit pruneflier, épine noire ; le prunier de Briançon, appelé dans les Alpes marmottier, et dont l'amande fournit l'huile de marmotte ; le prunier de Chine, nommé mal à propos par les horticulteurs amandière à fleurs doubles ; le prunier cérasifère, cultivé dans nos jardins sous le nom de prunier mirobolan, LEGOARANT.Sémantique : Familièrement. Sot comme un prunier, très sot (locution qui a sans doute quelque rapport à la locution pour des prunes, sans résultat, sottement).
HISTORIQUE
1
XVe s.S'il se taist [le vieillard] affin qu'il complaise, Il est tenu pour fol receu ; S'il parle, on luy dit qu'il se taise Et qu'en son prunier n'a pas creu
de François de Montcorbier, dit VILLON dans Ball. en vieux lang.
2
XVIe s.Le prunier reçoit aussi le greffe du cerisier et du guinier, et ce sans extravaguer
de Olivier DE SERRES dans 683
ÉTYMOLOGIE
1
Bas-lat. prunarius (dans un texte du VIIIe siècle), du lat. prunum, prune.