Définition de PRPOSITION

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE - SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE -

Prononciation : mâ-chu-ré

DÉFINITIONS

1
Sémantique : Terme familier. Barbouiller de noir. Mâchurer du papier. Il s'est mâchuré le visage.
2
Sémantique : Terme d'imprimerie. Tirer une feuille sans netteté, faute d'adresse.

HISTORIQUE

1
XIIIe s.
Mascurer
dans Ch. d'Ant. II, 42
2
XVIe s.
Il pouvoit bien mettre sous le pied un tel opprobre, non seulement pour espargner son pere, mais aussi pour ne point se machurer et diffamer avec toute sa maison de la mesme ignominie
Le chaudron machure la poisle
de Randle COTGRAVE dans
Les premiers qui inventerent les masques, qui se chafouroient de lie de vin, dont est venu maschurez, qu'on dit en italien mascherati
de BOUCHET dans Serées, livre I, p. 122, dans LACURNE

ÉTYMOLOGIE

1
Bourg. macherai, barbouillé de noir ; wallon, maherer, mahurer ; provenç. et anc. esp. mascarar. On pouvait songer au français provincial machure, meurtrissure, macher, meurtrir, la meurtrissure faisant une tache. Mais les formes qui ont l's et celles qui ont un a ou un e (mascarar, macherai, maherer) ne permettent pas cette dérivation. Grandgagnage et Scheler indiquent l'ancien haut allemand masca, tache, anglo-saxon mäscre, ancien flamand masche, tache, maschelen, maescheren, tacher. Ce paraît être le même que l'ancien français mascerer, barbouiller (voy. MASQUE 2, à l'étymologie).

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

1
MÂCHURER. Ajoutez :
2
Nature : V. réfl. Se mâchurer, se barbouiller.
En frisant ses moustaches et sa barbe, mouvement qui est habituel chez lui, il s'emplit les doigts de cosmétique, et, en les portant involontairement à sa figure, il se mâchure
dans le Figaro, 26 oct. 1875