Définition de PARLIER, IÈRE

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : par-lié, liè-r'

DÉFINITIONS

1
Qui parle trop.
Vos pièces seules ont du mouvement et de l'intérêt ; et, ce qui vaut bien cela, de la philosophie, non pas de la philosophie froide et parlière, mais de la philosophie en action
de Jean Le Rond D'ALEMBERT dans Lett. à Voltaire, 31 oct. 1761
Quoique je ne fasse pas grand cas de toute cette philosophie parlière....
de Jean-Jacques ROUSSEAU dans Hél. I, 64

HISTORIQUE

1
XIIIe s.
À li [courtoisie] se tint uns chevaliers, Acointables et biaus parliers, Qui sot bien faire honor as gens
dans la Rose, 1254
Mal parliers
dans ib. 2107
2
XVIe s.
Une philosophie ostentatrice et parliere
de Michel de MONTAIGNE dans I, 287
Revenant à la vertu parliere, je ne treuve pas grand choix entre ne savoir dire que mal, ou ne savoir rien que bien dire
de Michel de MONTAIGNE dans I, 290
Voylà pas un taire parlier et bien intelligible
de Michel de MONTAIGNE dans I, 259
Les sciences parlieres qui enseignent les langues
de Pierre CHARRON dans Sagesse, p. 222, dans LACURNE

ÉTYMOLOGIE

1
Parler ; prov. parlier, parler ; anc. cat. parler ; espagn. parlero ; portug. paroleiro ; anc. ital. parliere.

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