Définition de MIME

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : mi-m'

DÉFINITIONS

1
Dans l'antiquité grecque et latine, acteur qui représentait de petites pièces familières et bouffonnes (mime veut dire imitateur).
Le mime n'avait ni brodequin ni cothurne ; il se barbouillait le visage
Vous dirai-je l'oubli de soins plus importants, Les devoirs immolés à de vains passe-temps ?... L'homme fait place au mime, et le sage au bouffon
Tour à tour gladiateur, cocher, chanteur, danseur, il [Caligula] caressait publiquement des mimes, essayait de les imiter, mangeait et couchait avec des cochers dans leur écurie, s'escrimait dans l'arène ou courait dans le cirque
de PASTORET dans Instit. Mém. inscr. et belles-lettres, t. VII, p. 141
Sémantique : Par extension. C'est un bon mime, se dit d'un homme qui a le talent d'imiter, d'une manière plaisante, l'air, l'action, le langage d'autres personnes.
Nature : Adjectivement. Il est mime.
2
Chez les Grecs, mimes de Sophron, petits drames du genre le plus familier écrits en dialecte syracusain.
Chez les Romains, espèce de comédie bouffonne et libre.
Labérius, chevalier romain, réussit admirablement à faire des mimes
Les mimes étaient la quatrième et la dernière espèce de comédies romaines
de Charles Pinot, sieur DUCLOS dans Oeuv. t. I, p. 341
Malgré les plaisanteries grossières et quelquefois obscènes dont les mimes étaient remplis, on y trouvait quelquefois des maximes de morale que Sénèque jugeait dignes du cothurne
de BERNARDI dans Instit. Mém. inscript. et belles-lettres, t. VIII, p. 274

HISTORIQUE

1
XVIe s.
Mime
de Randle COTGRAVE dans

ÉTYMOLOGIE

1
Lat. mimus.

Synonymes de MIME

Phonétiquement proche de MIME