Définition de L?VIGATEUR

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : mu-l'

DÉFINITIONS

1
Produit femelle de l'accouplement de l'âne et de la jument, ou du cheval et de l'ânesse.
Il est plus difficile à ferrer qu'une mule
La mule produit quelquefois, surtout dans les pays chauds
Il n'a ni cheval ni mule, se dit d'un homme qui n'a pas d'équipage.
Il est quinteux comme la mule du pape, qui ne boit et ne mange qu'à ses heures.
Être fantasque, être têtu comme une mule, avoir des caprices, de l'obstination.
Cette personne est opiniâtre comme une mule sur certaines petites choses, quoiqu'elle se laisse aller à tout vent sur d'autres
Sémantique : Fig. Ferrer la mule, voy. FERRER.

HISTORIQUE

1
XIe s.
Diz blanches mules fist amener Marsile
dans Ch. de Rol. VII
2
XIIe s.
Prenez ma gent od vus, si faites Salomun mun fiz munter sur ma mule, et sil menez en Gyon
dans Rois, p. 224
3
XIIIe s.
Il fu très bien montés sur une mule noire
dans Berte, LXVI
4
XVIe s.
De bonne mule, mauvaise beste
de Olivier DE SERRES dans 312
Petit mulet et grande mule
de Olivier DE SERRES dans 313
Je ne boy que à mes heures, comme la mule du pape
À vieille mule frein doré ; Riche habit fait fol honorer
de Antoine LE ROUX DE LINCY dans Prov. t. I, p. 187
Elle ne faisoit grand cas du dit prince, et plusieurs fois luy a fait tenir la mule, cela s'entend qu'il entroit ordinairement dans la chambre de la reyne, et le dit prince demeuroit en l'antichambre, et non sans estre brocardé d'elle, comme elle sçait bien faire
Brider la mule aux despens d'autruy
de Randle COTGRAVE dans
Qui ne s'adventure, n'a cheval ni mule, a dit Salomon ; Qui trop s'adventure perd cheval et mule, respondit Malcon

ÉTYMOLOGIE

1
Provenç. espagn. et ital. mula ; du lat. mula.